Le Congrès national de la FSU réuni à Lille du 1er au 5 février 2010 appelle les personnels de la fonction publique à se mobiliser pour défendre avec l’ensemble des salariés les retraites par répartition, et empêcher toute nouvelle régression.

Les réformes Balladur de 1993, la loi Fillon de 2003, annoncées comme devant sauver le système de retraites par répartition ont au contraire conduit à des dégradations extrêmement fortes en pénalisant lourdement les femmes, les salariés qui ont connu le chômage, la précarité, le temps partiel et en instituant des mécanismes pesant sur le niveau des pensions.

Aujourd’hui, pour l’ensemble des salariés, le gouvernement envisage de reporter l’âge légal de départ à la retraite.

Pour les fonctionnaires, il envisage également de dégrader encore les pensions en supprimant la référence des 6 derniers mois dans le calcul du montant des pensions. La FSU réaffirme la défense des 37,5 annuités, les 75% et le calcul sur les six derniers mois.

La FSU, première organisation de la fonction publique, s’est prononcée dans son congrès contre toute nouvelle dégradation des retraites et pour la défense du code des pensions.

Elle s’oppose à l’alignement des régimes de retraite dont le but est de cautionner la baisse des pensions et celle des retraites pour l’ensemble des salariés.

Pour la FSU, il s’agit de répondre aux revendications des salariés pour obtenir une retraite à taux plein et garantir le départ à 60 ans selon des modalités propres aux différents régimes.

La FSU défend le maintien du niveau de vie des salariés au moment où ils cessent leur activité. Pour cela il faut accroître les moyens de financement des régimes de retraite et privilégier des politiques favorables à l’emploi et aux salaires. Une réforme systémique comme celle étudiée dans le cadre du COR ne répond pas à cette exigence et fait, au contraire, le choix de la baisse des pensions.

La FSU s’engage à tout mettre en œuvre pour mobiliser les fonctionnaires et agents publics et sera à l’initiative pour combattre toute régression dans le public et le privé.

Pour : 541 Contre : 14 Abstention : 19 NPPV : 6