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Vaccination des personnels de l’éducation

2022-06-01T10:38:45+02:0020 avril 2021|Catégories : Communiqués|

Le 15 avril dernier, le Premier ministre annonçait des créneaux dédiés pour la vaccination des seul-es enseignant-es, ATSEM et AESH âgé-es de 55 ans et plus. Mais depuis le 12 avril la vaccination est ouverte à toutes les personnes de 55 ans et plus. Ce n’est donc pas une priorité que le Premier ministre a définie mais une facilitation d’accès pour moins de 16 % des personnels. Par ailleurs, ce n’est pas l’ensemble de la communauté scolaire qui est concernée : le périmètre restreint omet plusieurs catégories de personnels de l’Education nationale, pourtant exposés aux risques de contamination du fait de leur contact avec un public nombreux. L’organisation des opérations de ce week-end s’est faite dans la plus grande précipitation, une nouvelle démonstration de l’impréparation permanente de la gestion de la pandémie par le gouvernement et le ministère. Bien souvent, les collègues ont été informés vendredi après-midi (lorsqu’ils ont été informés !), parfois moins d’1h avant la fin des inscriptions pour les créneaux de ce week-end. On ne compte bien souvent qu’un seul centre par département. Rien n’a été fait pour faciliter l’organisation des opérations et l’accès à la vaccination du plus grand nombre. Si cette annonce précipitée fait suite aux demandes et pressions syndicales, elle oublie l’immense majorité des personnels comme le reste des conditions nécessaires pour une rentrée la plus sûre possible sous pandémie. Une stratégie globale doublée d’un calendrier précis doivent être diffusés le plus rapidement possible dans l’objectif de parvenir à une couverture vaccinale de tous les personnels
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Éducation : Se doter des moyens humains nécessaires pour réussir

2021-03-15T10:39:01+01:0012 mars 2021|Catégories : Communiqués, Le système éducatif|

Nos organisations CGT Éduc’Action, FNEC-FP FO, FSU, SNALC, Sud Éducation, UNSA Éducation demandent au gouvernement les moyens humains nécessaires pour affronter la situation épidémique jusqu’à cette fin d’année scolaire puis pour en dépasser les conséquences durant l’année scolaire prochaine. Alors même que depuis un an l’ensemble des personnels de l’Éducation est engagé pour affronter la crise sanitaire et assurer la continuité du service public d’éducation, les moyens ne sont pas au rendez-vous...

Gestion de la crise sanitaire à l’Éducation Nationale : l’improvisation continue

2021-03-05T09:33:12+01:003 mars 2021|Catégories : Communiqués|

Le ministère a réuni ce mardi 2 mars les organisations syndicales pour un point sur la situation sanitaire. La FSU a dénoncé les insuffisances et le déni de réalité qui semblent s'être imposés comme mode de gestion au Ministère et a réitéré ses propositions concrètes pour une meilleure anticipation de toutes les situations. Alors que la situation épidémique s’aggrave avec notamment un taux de positivité record au variant anglais parmi les classes d’âge scolaire et que scientifiques et médecins appellent à prendre enfin en compte l’importance de la circulation du virus dans les écoles et établissements scolaires, le ministère ne prévoit aucune autre mesure qu’une campagne de tests, sans préciser son organisation. Les objectifs chiffrés donnés par le ministre dans les médias tendent à faire croire à une campagne massive mais dans la réalité, c’est plus une campagne « ciblée », s’appuyant sur des panels, qui semble se mettre en œuvre. Par ailleurs, les mesures prises en cas de découverte de cas de covid ne sont pas renforcées : une fois qu’on a testé, que fait-on ? Le retour à la règle d’une fermeture dès un seul cas positif dans une classe a été vite abandonné alors que le variant anglais devenu majoritaire est beaucoup plus contagieux. En outre, si les tests salivaires se déploient en partie pour les élèves, ce que la FSU avait demandé depuis longtemps, rien n’est clair sur les modalités concrètes de ces campagnes : se font-elles sur le temps de cours des élèves ? Dans quels locaux ? Qui fait
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Violences sexuelles et inceste : l’Éducation Nationale, un acteur incontournable !

2021-03-12T11:20:52+01:009 février 2021|Catégories : Communiqués|

La parole se libère enfin sur l’inceste et les violences sexuelles à l’encontre des enfants. Le sondage Face à l’inceste 2020, réalisé par IPSOS, révèle que 10% des Français, soit 6,7 millions de personnes, se déclarent victimes d’inceste en France. Le #MeTooInceste est édifiant : des milliers de victimes osent révéler les crimes dont elles sont et ont été victimes. En France, 3 élèves par classe de CM2 en moyenne ont subi des violences sexuelles. Dans ce contexte, il y a urgence à donner les moyens pour détecter au plus tôt, protéger et accompagner les victimes et ne pas laisser les agresseurs dans l'impunité. Largement ignoré des politiques sociales, familiales et de santé, ce crime a pourtant des conséquences graves sur la santé, la construction psychologique, la construction des apprentissages et l’avenir des enfants qui l’ont subi ou en ont été témoins. Une agression sexuelle vécue dans l’enfance constitue un facteur de risque important dans la survenance de problèmes d’adaptation psychologique et sociale, ainsi que sur l'état de santé en général, qui peuvent perdurer jusqu'à l’âge adulte. Les victimes de violences sexuelles pendant l'enfance sont davantage exposées à des violences sexuelles à l'âge adulte. Parce que l’École est un des principaux lieux de vie des enfants et des jeunes, elle doit avoir les moyens de prendre toute sa place dans la prévention et le repérage de ces violences ainsi que dans la protection et l’accompagnement des victimes. Un protocole clair et rigoureux doit être largement diffusé à tous les personnels
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La crise sanitaire s’aggrave, le ministre de l’Education s’enferme dans le choix de l’imprévision !

2021-01-29T14:38:58+01:007 janvier 2021|Catégories : Communiqués|

Les organisations syndicales de l’éducation n’ont été reçues pour un point sur la situation sanitaire qu’aujourd’hui, 4 jours après une rentrée qui aurait pourtant dû faire l’objet de la plus grande vigilance après le brassage lié aux vacances et aux fêtes de fin d’année. Et cette réunion s’est tenue quelques heures avant les annonces du Premier Ministre qui a pourtant prévu de donner le cadre général de gestion de la crise sanitaire qui aurait été utile pour apprécier sa déclinaison à l’Éducation nationale. De nouveau, Jean Michel Blanquer affiche beaucoup d’intentions mais se soucie peu des moyens pour les mettre en œuvre : aucune politique de tests à grande échelle, d’isolement des personnels et élèves positifs ou cas-contact, d’aération renforcée des salles, de non-brassage des élèves, etc. Les demi-groupes sont possibles uniquement en lycée et sans cadrage national, ce qui contribue à creuser les inégalités. De même, l’organisation des périodes de formation en entreprise est laissée à l’appréciation de chaque lycée professionnel, créant des inégalités et désorganisant les enseignements. La question des examens est renvoyée au dernier moment. Tout et son contraire sont dits sur la vaccination, tantôt annoncée en mars et organisée dans les écoles et établissements scolaires, tantôt prévue comme pour toute la population plus tard et via le médecin traitant. Les personnels ou les élèves vivant au domicile avec une personne considérée comme vulnérable ne bénéficient toujours pas de mesures de protection renforcée. L’ensemble des agent-es des services publics, particulièrement exposé-es, doivent avoir accès dès maintenant aux vaccinations.
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Mobilisons-nous pour nos salaires , pour nos conditions de travail , pour les postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Éducation !

2020-12-03T16:25:37+01:003 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail. Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires. Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer. Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents. Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent
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La FSU quitte le Grenelle de l’Education

2020-12-10T16:30:30+01:003 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La participation de la FSU aux ateliers de Grenelle se solde par le constat de l'impossibilité de faire avancer des propositions du fait même du dispositif choisi : il n'était pas question d'une concertation, mais bien d'une opération de communication sur des visions déjà arrêtées et peu ouvertes au dialogue. La parole des personnels au travers de celle de leurs représentants syndicaux est peu écoutée, submergée par celles "d'experts" soigneusement choisis par le ministère, dont certains n'ont pour seule expérience de l'école que de l'avoir fréquentée durant leur jeunesse, assurés pourtant de détenir les solutions malgré leur méconnaissance évidente du système scolaire et de ses réalités. Le colloque du 1er décembre a offert une démonstration inquiétante de partialité et d’absence du « regard croisé » annoncé par le ministère. Dans une période où la confiance des enseignant-es à l’égard du ministère est largement éprouvée, comme l’a à nouveau montré l’enquête d’opinion IPSOS-FSU, le Grenelle de l’éducation continue à creuser l’écart entre les intentions ministérielles et les attentes réelles des personnels, tant sur le plan du métier que sur celui des rémunérations. C'est pourquoi la FSU et ses syndicats nationaux ont décidé de quitter ces discussions. Les Lilas, le 03 décembre 2020

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