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Gestion de la crise sanitaire à l’Éducation Nationale : l’improvisation continue

2021-03-05T09:33:12+01:003 mars 2021|Catégories : Communiqués|

Le ministère a réuni ce mardi 2 mars les organisations syndicales pour un point sur la situation sanitaire. La FSU a dénoncé les insuffisances et le déni de réalité qui semblent s'être imposés comme mode de gestion au Ministère et a réitéré ses propositions concrètes pour une meilleure anticipation de toutes les situations. Alors que la situation épidémique s’aggrave avec notamment un taux de positivité record au variant anglais parmi les classes d’âge scolaire et que scientifiques et médecins appellent à prendre enfin en compte l’importance de la circulation du virus dans les écoles et établissements scolaires, le ministère ne prévoit aucune autre mesure qu’une campagne de tests, sans préciser son organisation. Les objectifs chiffrés donnés par le ministre dans les médias tendent à faire croire à une campagne massive mais dans la réalité, c’est plus une campagne « ciblée », s’appuyant sur des panels, qui semble se mettre en œuvre. Par ailleurs, les mesures prises en cas de découverte de cas de covid ne sont pas renforcées : une fois qu’on a testé, que fait-on ? Le retour à la règle d’une fermeture dès un seul cas positif dans une classe a été vite abandonné alors que le variant anglais devenu majoritaire est beaucoup plus contagieux. En outre, si les tests salivaires se déploient en partie pour les élèves, ce que la FSU avait demandé depuis longtemps, rien n’est clair sur les modalités concrètes de ces campagnes : se font-elles sur le temps de cours des élèves ? Dans quels locaux ? Qui fait
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Violences sexuelles et inceste : l’Éducation Nationale, un acteur incontournable !

2021-03-12T11:20:52+01:009 février 2021|Catégories : Communiqués|

La parole se libère enfin sur l’inceste et les violences sexuelles à l’encontre des enfants. Le sondage Face à l’inceste 2020, réalisé par IPSOS, révèle que 10% des Français, soit 6,7 millions de personnes, se déclarent victimes d’inceste en France. Le #MeTooInceste est édifiant : des milliers de victimes osent révéler les crimes dont elles sont et ont été victimes. En France, 3 élèves par classe de CM2 en moyenne ont subi des violences sexuelles. Dans ce contexte, il y a urgence à donner les moyens pour détecter au plus tôt, protéger et accompagner les victimes et ne pas laisser les agresseurs dans l'impunité. Largement ignoré des politiques sociales, familiales et de santé, ce crime a pourtant des conséquences graves sur la santé, la construction psychologique, la construction des apprentissages et l’avenir des enfants qui l’ont subi ou en ont été témoins. Une agression sexuelle vécue dans l’enfance constitue un facteur de risque important dans la survenance de problèmes d’adaptation psychologique et sociale, ainsi que sur l'état de santé en général, qui peuvent perdurer jusqu'à l’âge adulte. Les victimes de violences sexuelles pendant l'enfance sont davantage exposées à des violences sexuelles à l'âge adulte. Parce que l’École est un des principaux lieux de vie des enfants et des jeunes, elle doit avoir les moyens de prendre toute sa place dans la prévention et le repérage de ces violences ainsi que dans la protection et l’accompagnement des victimes. Un protocole clair et rigoureux doit être largement diffusé à tous les personnels
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La crise sanitaire s’aggrave, le ministre de l’Education s’enferme dans le choix de l’imprévision !

2021-01-29T14:38:58+01:007 janvier 2021|Catégories : Communiqués|

Les organisations syndicales de l’éducation n’ont été reçues pour un point sur la situation sanitaire qu’aujourd’hui, 4 jours après une rentrée qui aurait pourtant dû faire l’objet de la plus grande vigilance après le brassage lié aux vacances et aux fêtes de fin d’année. Et cette réunion s’est tenue quelques heures avant les annonces du Premier Ministre qui a pourtant prévu de donner le cadre général de gestion de la crise sanitaire qui aurait été utile pour apprécier sa déclinaison à l’Éducation nationale. De nouveau, Jean Michel Blanquer affiche beaucoup d’intentions mais se soucie peu des moyens pour les mettre en œuvre : aucune politique de tests à grande échelle, d’isolement des personnels et élèves positifs ou cas-contact, d’aération renforcée des salles, de non-brassage des élèves, etc. Les demi-groupes sont possibles uniquement en lycée et sans cadrage national, ce qui contribue à creuser les inégalités. De même, l’organisation des périodes de formation en entreprise est laissée à l’appréciation de chaque lycée professionnel, créant des inégalités et désorganisant les enseignements. La question des examens est renvoyée au dernier moment. Tout et son contraire sont dits sur la vaccination, tantôt annoncée en mars et organisée dans les écoles et établissements scolaires, tantôt prévue comme pour toute la population plus tard et via le médecin traitant. Les personnels ou les élèves vivant au domicile avec une personne considérée comme vulnérable ne bénéficient toujours pas de mesures de protection renforcée. L’ensemble des agent-es des services publics, particulièrement exposé-es, doivent avoir accès dès maintenant aux vaccinations.
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Mobilisons-nous pour nos salaires , pour nos conditions de travail , pour les postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Éducation !

2020-12-03T16:25:37+01:003 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail. Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires. Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer. Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents. Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent
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La FSU quitte le Grenelle de l’Education

2020-12-10T16:30:30+01:003 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La participation de la FSU aux ateliers de Grenelle se solde par le constat de l'impossibilité de faire avancer des propositions du fait même du dispositif choisi : il n'était pas question d'une concertation, mais bien d'une opération de communication sur des visions déjà arrêtées et peu ouvertes au dialogue. La parole des personnels au travers de celle de leurs représentants syndicaux est peu écoutée, submergée par celles "d'experts" soigneusement choisis par le ministère, dont certains n'ont pour seule expérience de l'école que de l'avoir fréquentée durant leur jeunesse, assurés pourtant de détenir les solutions malgré leur méconnaissance évidente du système scolaire et de ses réalités. Le colloque du 1er décembre a offert une démonstration inquiétante de partialité et d’absence du « regard croisé » annoncé par le ministère. Dans une période où la confiance des enseignant-es à l’égard du ministère est largement éprouvée, comme l’a à nouveau montré l’enquête d’opinion IPSOS-FSU, le Grenelle de l’éducation continue à creuser l’écart entre les intentions ministérielles et les attentes réelles des personnels, tant sur le plan du métier que sur celui des rémunérations. C'est pourquoi la FSU et ses syndicats nationaux ont décidé de quitter ces discussions. Les Lilas, le 03 décembre 2020

Pour les libertés, les droits sociaux, les services publics, l’éducation : dans l’action avec la FSU !

2020-12-02T14:54:13+01:002 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La FSU, réunie en conseil national la semaine dernière, tire un bilan alarmant de la situation : la difficulté de la période se révèle sous la forme d'une crise à multiples facettes, à la fois sociale, sanitaire, économique et professionnelle. La crise sanitaire a révélé les fragilités des Services publics (SP), victimes de logiques comptables qui les privent de moyens suffisants pour fonctionner de manière satisfaisante pour les usager-es : la situation de l'hôpital public en est une triste illustration. L'application de la loi de "transformation de la Fonction publique" (TFP) aura pour effet un affaiblissement supplémentaire des SP. En effet, l'un de ses objectifs est d’augmenter le recours aux emplois précaires, rendant difficile l’acquisition de l’expertise professionnelle nécessaire aux agents publics.L'autre effet est une régression démocratique inédite puisque  la transparence et les droits des représentants des agents sont restreints. Sur le plan professionnel, les conditions de travail de tous et toutes se sont considérablement dégradées : charge de travail augmentée, protocoles sanitaires peu protecteurs... Le « plan de relance » déverse des milliards sur les entreprises, surtout les plus grosses, sans conditionnalité en terme d’emploi ou de réorientation de la production, mais rien n’a été prévu pour les SP : aucune prise en compte de la situation inédite, ni aménagements, ni moyens d'urgence. Bien au contraire, la crise agit comme un effet d'aubaine pour nos ministres qui vont plus loin dans leurs politiques et multiplient mensonges et mépris à l'égard des agents. Les travailleurs-euses se débattent entre plans sociaux, chômage partiel, menaces de faillite : la
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Le sondage FSU qui confirme le rejet de la politique du Ministre de l’Éducation nationale

2020-12-18T12:11:41+01:001 décembre 2020|Catégories : Événements|

Il ressort du sondage que la FSU a commandé à l’institut IPSOS que les personnels de l’éducation manifestent un niveau exceptionnel de défiance vis-à-vis de la politique inégalitaire mise en œuvre par JM Blanquer. Les enseignants estiment que ses réformes sont inutiles pour les élèves (diapo 9, 69 %), vont dans le mauvais sens (diapo 7) et en prime aggravent leurs conditions de travail (diapo 8). Le personnel non enseignant exprime également sa méfiance sur la capacité du ministre à prendre en compte leurs attentes (diapo 14, 56 %). Ce bulletin de santé de la profession est sévère, il montre que le bilan ministériel est critiqué sur le fond.  Le sondage dessine le portrait d’une communauté éducative qui s’estime d’autant plus malmenée qu’elle a une haute idée du rôle de l’école et de l’utilité sociale des métiers de l’éducation. A 71 %, ces personnels se disent satisfaits de leur métier (diapo 4) ; les enseignants ciblent en priorité la lourdeur des effectifs (diapo 26), revendication portée avec les parents d’élèves dans de nombreuses mobilisations. Convaincu-es qu’ils et elles pourraient faire mieux s’ils et elles étaient reconnu-es, les personnels attendent une autre politique en matière de revalorisation salariale et de création de postes. La confrontation avec le regard des parents fait émerger différences (un avis moins critique sur le ministre) et convergences (diapo 16, 75 % sont satisfaits de la manière dont les enseignants ont géré la crise sanitaire). Revue de détail :  1/ * L’hostilité à la politique du ministre de la part des enseignants : dans pratiquement tous les items où il
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Tribune FSU – Ministre de l’Éducation Nationale : le discrédit est total

2020-12-10T16:40:21+01:0026 novembre 2020|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués|

Plus il félicite les enseignant-es pour leur engagement et moins ils et elles y croient. Ses vidéos leur sont devenues insupportables. L’empathie médiatisée n’est que de façade. Le double langage est de mise. Rarement ministre aura connu un tel discrédit chez les professeurs et l’ensemble des agent-es de l'éducation nationale. Le silence répété sur les personnels non enseignants (vie scolaire, PsyEN, personnels de santé et de service social, AESH, administratifs, techniques, territoriaux...) est vécu comme une forme de mépris. Dès 2017, il se lance dans son grand projet de façonner l’éducation nationale à son idée. Quel qu’en soit le prix ! En s’appuyant opportunément sur une partie des recherches en neurosciences, le ministre façonne une école qui deviendrait un lieu où le destin de chaque élève serait fixé dès le cours préparatoire. Cette conception mécaniste des apprentissages nuit à la réussite scolaire des enfants des familles populaires, et s’appuie sur des évaluations nationales dont le rôle est de faciliter un pilotage vertical du système et de justifier a posteriori ce tri social. La prétendue « justice sociale » du ministre fige en réalité les inégalités, voire les renforce. Bienheureux les chanceux bien nés ! Le ministre empile les réformes vécues comme autant de renonciations aux missions premières de l’école : dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire au détriment des enseignant-es surnuméraires, mise en œuvre de Parcoursup qui amplifie les mécanismes de discrimination sociale et scolaire après le baccalauréat, dont il minimise le caractère national pour instaurer l’évaluation permanente des élèves (E3C, enseignements
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