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Pour les libertés, les droits sociaux, les services publics, l’éducation : dans l’action avec la FSU !

2020-12-02T14:54:13+01:002 décembre 2020|Catégories : Communiqués|

La FSU, réunie en conseil national la semaine dernière, tire un bilan alarmant de la situation : la difficulté de la période se révèle sous la forme d'une crise à multiples facettes, à la fois sociale, sanitaire, économique et professionnelle. La crise sanitaire a révélé les fragilités des Services publics (SP), victimes de logiques comptables qui les privent de moyens suffisants pour fonctionner de manière satisfaisante pour les usager-es : la situation de l'hôpital public en est une triste illustration. L'application de la loi de "transformation de la Fonction publique" (TFP) aura pour effet un affaiblissement supplémentaire des SP. En effet, l'un de ses objectifs est d’augmenter le recours aux emplois précaires, rendant difficile l’acquisition de l’expertise professionnelle nécessaire aux agents publics.L'autre effet est une régression démocratique inédite puisque  la transparence et les droits des représentants des agents sont restreints. Sur le plan professionnel, les conditions de travail de tous et toutes se sont considérablement dégradées : charge de travail augmentée, protocoles sanitaires peu protecteurs... Le « plan de relance » déverse des milliards sur les entreprises, surtout les plus grosses, sans conditionnalité en terme d’emploi ou de réorientation de la production, mais rien n’a été prévu pour les SP : aucune prise en compte de la situation inédite, ni aménagements, ni moyens d'urgence. Bien au contraire, la crise agit comme un effet d'aubaine pour nos ministres qui vont plus loin dans leurs politiques et multiplient mensonges et mépris à l'égard des agents. Les travailleurs-euses se débattent entre plans sociaux, chômage partiel, menaces de faillite : la
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Le sondage FSU qui confirme le rejet de la politique du Ministre de l’Éducation nationale

2020-12-18T12:11:41+01:001 décembre 2020|Catégories : Événements|

Il ressort du sondage que la FSU a commandé à l’institut IPSOS que les personnels de l’éducation manifestent un niveau exceptionnel de défiance vis-à-vis de la politique inégalitaire mise en œuvre par JM Blanquer. Les enseignants estiment que ses réformes sont inutiles pour les élèves (diapo 9, 69 %), vont dans le mauvais sens (diapo 7) et en prime aggravent leurs conditions de travail (diapo 8). Le personnel non enseignant exprime également sa méfiance sur la capacité du ministre à prendre en compte leurs attentes (diapo 14, 56 %). Ce bulletin de santé de la profession est sévère, il montre que le bilan ministériel est critiqué sur le fond.  Le sondage dessine le portrait d’une communauté éducative qui s’estime d’autant plus malmenée qu’elle a une haute idée du rôle de l’école et de l’utilité sociale des métiers de l’éducation. A 71 %, ces personnels se disent satisfaits de leur métier (diapo 4) ; les enseignants ciblent en priorité la lourdeur des effectifs (diapo 26), revendication portée avec les parents d’élèves dans de nombreuses mobilisations. Convaincu-es qu’ils et elles pourraient faire mieux s’ils et elles étaient reconnu-es, les personnels attendent une autre politique en matière de revalorisation salariale et de création de postes. La confrontation avec le regard des parents fait émerger différences (un avis moins critique sur le ministre) et convergences (diapo 16, 75 % sont satisfaits de la manière dont les enseignants ont géré la crise sanitaire). Revue de détail :  1/ * L’hostilité à la politique du ministre de la part des enseignants : dans pratiquement tous les items où il
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Tribune FSU – Ministre de l’Éducation Nationale : le discrédit est total

2020-12-10T16:40:21+01:0026 novembre 2020|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués|

Plus il félicite les enseignant-es pour leur engagement et moins ils et elles y croient. Ses vidéos leur sont devenues insupportables. L’empathie médiatisée n’est que de façade. Le double langage est de mise. Rarement ministre aura connu un tel discrédit chez les professeurs et l’ensemble des agent-es de l'éducation nationale. Le silence répété sur les personnels non enseignants (vie scolaire, PsyEN, personnels de santé et de service social, AESH, administratifs, techniques, territoriaux...) est vécu comme une forme de mépris. Dès 2017, il se lance dans son grand projet de façonner l’éducation nationale à son idée. Quel qu’en soit le prix ! En s’appuyant opportunément sur une partie des recherches en neurosciences, le ministre façonne une école qui deviendrait un lieu où le destin de chaque élève serait fixé dès le cours préparatoire. Cette conception mécaniste des apprentissages nuit à la réussite scolaire des enfants des familles populaires, et s’appuie sur des évaluations nationales dont le rôle est de faciliter un pilotage vertical du système et de justifier a posteriori ce tri social. La prétendue « justice sociale » du ministre fige en réalité les inégalités, voire les renforce. Bienheureux les chanceux bien nés ! Le ministre empile les réformes vécues comme autant de renonciations aux missions premières de l’école : dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire au détriment des enseignant-es surnuméraires, mise en œuvre de Parcoursup qui amplifie les mécanismes de discrimination sociale et scolaire après le baccalauréat, dont il minimise le caractère national pour instaurer l’évaluation permanente des élèves (E3C, enseignements
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opération vérité sur les réalités de l’Education du XXIème siècle !

2021-03-04T10:03:24+01:0024 novembre 2020|Catégories : Événements|

Communauté éducative : quelles attentes, quelles colères, quels  espoirs Alors que JM Blanquer organise le 1er décembre une conférence sur "l'enseignant du XXI° siècle", la FSU propose de partir de l'opinion des professionnels de terrain, de leur vision de la nécessaire amélioration du travail des enseignants et des équipes pédagogiques. L'avis des professeurs doit compter, et avec eux, celui de tous ceux qui "font l'école". Leurs idées convergent-elles avec celles des parents d'élèves ? C'est un enjeu fondamental pour défendre et rénover le service public d'éducation. La FSU dévoilera au cours de cette soirée les principaux enseignements d'un sondage inédit réalisé par l'institut IPSOS sur l'état d'esprit des personnels dans le contexte si particulier de crise sanitaire mais aussi des suites de l'attentat contre Samuel Paty, attentat qui a attaqué le coeur de la mission éducative et bouleversé le pays. Cette soirée s'inscrit dans la journée d'action décidée par les syndicats de la FSU pour exiger une revalorisation et de meilleures conditions de travail des personnels à la hauteur du rôle social de l'Ecole. Faisons la démonstration que ce sont les personnels et pas seulement quelques spécialistes bien choisis qui sont les expert-es de leurs métiers. Pour cela, personnels administratifs, techniques, d'encadrement, de surveillance, d'éducation, d'orientation, de psychologie, infirmiers, assistants sociaux, connectons-nous massivement sur cet événement ! Suivez cette soirée en live sur la page facebook de la FSU @FederationSyndicaleUnitaire le Mardi 1er décembre dès 18h00, ou ci dessous. Lire aussi : Compléments donnés par l'administration à l'occasion
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Revalorisation dans l’éducation ?

2020-11-24T10:10:29+01:0017 novembre 2020|Catégories : Communiqués|

Le Ministre de l'Éducation Nationale a annoncé des mesures de revalorisation salariale des enseignant-es pour 2021. La FSU regrette en premier lieu que ce ne soient pas l'ensemble des personnels qui soient concerné-es. Elle alerte en particulier sur l'urgence d'une revalorisation des AESH (accompagnant-es d'élèves en situation de handicap) et de l'ensemble des personnels titulaires et contractuels qui concourent au service public d'éducation, quelles que soient les missions assurées. La FSU considère que la Fonction publique devrait être le cadre pertinent des discussions salariales, en particulier sur la valeur du point d'indice et sur les mesures de carrière nécessaires. Pour la FSU, la revalorisation des rémunérations doit d’abord se faire par l’indiciaire et les indemnités se limiter à l’exercice de sujétions particulières. Avec ses annonces d'hier, le ministère s'inscrit dans une toute autre logique, privilégiant la revalorisation sous forme de primes à la pérennité non assurée et limitée à certains personnels. Une prime d'équipement de 150 euros nets annuels est créée. Avec un montant si faible au regard des coûts importants d'équipement et de connexion informatiques, cette prime ne peut être qu'un premier pas vers une prise en charge par l'employeur de l'ensemble des dépenses occasionnées par l'utilisation par les agent-es de leur matériel personnel. La FSU demande que son montant soit beaucoup plus significatif, elle acte positivement son versement indépendamment de l'avancée dans la carrière et aux psychologues de l'Éducation Nationale, mais dénonce l'exclusion de son bénéfice de nombreux personnels, à commencer par les CPE ou encore les
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Lettre intersyndicale Éducation aux parlementaires

2020-10-30T18:19:00+01:0028 octobre 2020|Catégories : Communiqués|

Paris le 28 octobre 2020,    Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, Les organisations signataires ont pris connaissance du projet de budget 2021 qui est en discussion au Parlement. Elles considèrent que le budget de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public ne sont pas à la hauteur de l’ambition éducative. Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les périls obscurantistes nécessitent la mobilisation, l’aide et le soutien à toute la communauté éducative. Le gouvernement propose une loi de finances pour 2021 qui est loin de traduire cette ambition. Dans le 1er degré, les créations de postes financeront la poursuite des dédoublements et le plafonnement à 24 des effectifs en GS, CP et CE1 et le moratoire des fermetures dans le rural. Elles ne permettront pas d’amélioration du quotidien de la majorité des classes si comme en 2020, les recrutements induits pas ces mesures ne sont pas à la hauteur des engagements. Dans le second degré, on prétend compenser les suppressions d’emplois en obligeant les enseignants en place à travailler plus : l’équivalent de 2500 ETP seraient financés en heures supplémentaires, c’est du mépris pour des enseignants déjà épuisés par leur charge de travail. Dans l’enseignement agricole, ce ne sont pas moins de 80 postes qui seraient supprimés, avec un objectif d’austérité maintenu à - 300 ETP sur la période 2019/2022 alors que pour supporter cette trajectoire l’enseignement agricole a déjà
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