Gestion de la crise sanitaire à l’Éducation Nationale : l’improvisation continue
Le ministère a réuni ce mardi 2 mars les organisations syndicales pour un point sur la situation sanitaire. La FSU a dénoncé les insuffisances et le déni de réalité qui semblent s'être imposés comme mode de gestion au Ministère et a réitéré ses propositions concrètes pour une meilleure anticipation de toutes les situations. Alors que la situation épidémique s’aggrave avec notamment un taux de positivité record au variant anglais parmi les classes d’âge scolaire et que scientifiques et médecins appellent à prendre enfin en compte l’importance de la circulation du virus dans les écoles et établissements scolaires, le ministère ne prévoit aucune autre mesure qu’une campagne de tests, sans préciser son organisation. Les objectifs chiffrés donnés par le ministre dans les médias tendent à faire croire à une campagne massive mais dans la réalité, c’est plus une campagne « ciblée », s’appuyant sur des panels, qui semble se mettre en œuvre. Par ailleurs, les mesures prises en cas de découverte de cas de covid ne sont pas renforcées : une fois qu’on a testé, que fait-on ? Le retour à la règle d’une fermeture dès un seul cas positif dans une classe a été vite abandonné alors que le variant anglais devenu majoritaire est beaucoup plus contagieux. En outre, si les tests salivaires se déploient en partie pour les élèves, ce que la FSU avait demandé depuis longtemps, rien n’est clair sur les modalités concrètes de ces campagnes : se font-elles sur le temps de cours des élèves ? Dans quels locaux ? Qui fait
Lire la suite






