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Elections européennes : Toutes et tous concerné.es

2024-05-14T12:29:41+02:0014 mai 2024|Catégories : Communiqués, Europe - International|

Les résultats des élections européennes auront des conséquences importantes sur la vie quotidienne des salarié.es tant du secteur public que du secteur privé, en activité, privé·es d’emploi ou en retraite. Le choix de politiques publiques favorisant l'investissement dans l'éducation, la recherche, la formation, l'emploi de qualité, la transition écologique, le renforcement des droits sociaux, l’égalité entre les femmes et les hommes, ou au contraire l'ouverture à une concurrence tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Union, la priorité à la recherche du profit et à la réduction de l'endettement des Etats au détriment de l'investissement dans les services publics ou d'intérêt général conditionnent l'existence de millions de travailleurs et de travailleuses en France et dans les pays de l'UE. A moins d’un mois du scrutin, les listes d’extrême droite cumulent près de 40 % des intentions de vote. Cela confirme l’enracinement inquiétant des partis d’extrême droite dans le paysage politique français. L’extrême droite, le RN en tête, a su profiter du désespoir social né des politiques néolibérales menées ces trente dernières années, en particulier dans le cadre européen posé par exemple par le traité de 2005. De plus, depuis 2022, Emmanuel Macron a fait plus que légitimer ces partis et ces idées. Il les a banalisés en jouant aux apprentis sorciers avec la démocratie par exemple à l’occasion de la loi immigration en décembre 2023. Pourtant, tout montre que derrière un vernis de prétendue respectabilité, l’extrême droite reste raciste et xénophobe. Elle est l’ennemie du monde du travail, des libertés publiques et
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DECLARATION CSA MEN 7 MAI 2024

2024-05-07T15:08:50+02:007 mai 2024|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Voici plusieurs mois que la FSU alerte sur la question du respect du dialogue social dans ce ministère. La loi de TFP avait été promue comme un nouvel outil de dialogue plus performant. La FSU n’a jamais été dupe du tournant pris en 2019, de la volonté réelle du gouvernement d’écarter les organisations syndicales, de les dessaisir de leur expertise et de se dédouaner de toute transparence. Cela se confirme tous les jours et sur tous les sujets. Depuis la rentrée 2023 le dialogue social, comme espace de débat, de discussion et de négociation pour répondre à l’intérêt général et à l’intérêt particulier de l’école publique n’existe plus. Sur la forme comme sur le fond plus rien ne va. Ces dernières semaines reflètent à elles seules les dysfonctionnements de ce ministère et votre mépris du dialogue social, que chaque ministre qui se succède, ne cesse pourtant de vanter. La FSU a sollicité à plusieurs reprises pour rencontrer le cabinet à ce sujet, notre dernière demande n’a obtenu aucune réponse alors qu’elle faisait suite à l’épisode peu glorieux des annonces sur la formation initiale. Vous aviez, en début d’année scolaire, lancé plusieurs chantiers sur l’attractivité du métier : formation initiale, déroulé de carrière et conditions de travail. Les 3 chantiers se sont limités à une multilatérale et une bilatérale mais pour quels résultats ? Deux des sujets pourtant primordiaux ne seront pas traités.  La question du dialogue social sur la formation initiale est un fiasco tant sur la forme avec des
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Au service du public

2024-05-05T23:24:32+02:005 mai 2024|Catégories : La vie fédérale, Publications|

DOSSIER POUR FSU 223 Au service du public ″L’atout primordial que constituent services publics et Fonction publique dans une crise historique telle que nous la connaissons″ DOSSIER POUR FSU 223 Au service du public ″L’atout primordial que constituent services publics et Fonction publique dans une crise historique telle que nous la connaissons″ Dossier réalisé par: Sandrine Charrier, Pierre Garnier, Matthieu Leiritz, Marie-Rose Rodrigues-Martins, Valérie Soumaille. Ce dossier apprendra-t-il quelque chose à nos lectrices et lecteurs puisque toutes et tous, y compris les retraité·es, sont d’une façon ou d’une autre sur le pont ? L’équipe de Pour pense que oui, car si vastes sont les missions des agent-es de la Fonction publique et des services publics ! Dans les pages qui suivent, vous trouverez des témoignages sur les femmes et les hommes qui, par leur travail et leur engagement, comme de nombreuses travailleuses et de nombreux travailleurs dans le privé, font tenir debout le pays. Personnels de santé bien sûr, mais aussi fonctionnaires territoriaux, ouvriers dans les établissements scolaires, personnels enseignants et administratifs, travailleurs sociaux et tant d’autres. Ils et elles sont la preuve vivante, et trop souvent souffrante faute de moyens appropriés, de l’atout primordial que constituent services publics et Fonction publique dans une crise historique telle que nous la connaissons. Place à leurs témoignages. [toc heading_levels="2"] Continuité pédagogique : les personnels
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Le numérique : question d’école

2024-05-05T23:21:18+02:005 mai 2024|Catégories : La vie fédérale, Publications|

Dossier : Le numérique, question d'école Édito Dossier publié en février 2018 et réalisé par: Grégory Bekhtari, Sandrine Charrier, Pierre Garnier, Matthieu Leiritz, Marie-Rose Rodrigues-Martins. En l’espace d’une décennie, le numérique s’est très largement diffusé au sein de l’institution scolaire, au point de faire partie du quotidien de l’ensemble des acteurs du monde de l’éducation. Cela implique-t-il de « repenser la forme scolaire à l’heure du numérique », et d’aller vers de « nouvelles manières d’apprendre et d’enseigner », comme le préconise un rapport récent de l’Inspection Générale ? Si les mutations pédagogiques à l’œuvre sont à regarder de près, il convient d’abord de voir comment le système éducatif dans son ensemble a géré la transition numérique. Celle-ci s’est opérée avec le soutien du ministère de l’éducation nationale. Mais les plans mis en œuvre ont leurs limites, notamment en termes de moyens financiers. Les grandes marques de l’industrie informatique exercent une pression liée aux besoins nouveaux en équipement des établissements (Espace Numérique de Travail, manuels et tableaux numériques…) mais aussi des élèves (portables, tablettes…), à laquelle la puissance publique peine parfois à répondre. Le développement du marché du numérique scolaire pose la question de la protection des données personnelles – qu’il s’agisse de fichiers contenant des informations sur les élèves, ou de cours qui sont la propriété intellectuelle des enseignants – contre la commercialisation, voire le piratage. Le recours aux innovations technologiques élaborées par des entreprises privées ne va d’ailleurs pas de soi. Le partenariat entre l’Éducation nationale
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DOSSIER POUR 256 : INTRODUCTION – L’école face au « choc » du tri social

2025-07-23T00:05:59+02:0030 avril 2024|Catégories : Education / recherche, Le système éducatif, Publications|

Dossier réalisé par : Sandrine Charrier, Matthieu Leiritz, Arnaud Malaisé, Hervé Moreau, Marie-Rose Rodrigues-Martins, Alain Senée, Valérie Soumaille En lançant son « choc des savoirs » le gouvernement continue le projet d’école dessiné en 2017 et décuple les inégalités scolaires socialement déterminées. Le « choc des savoirs » entend bien parachever l’école dessinée depuis 2017 par Jean-Michel Blanquer en décuplant les inégalités scolaires socialement déterminées et en mettant sous tutelle les personnels. Son application signerait la fin du caractère universel du service public d’éducation. Au-delà de la mesure phare exacerbant le tri social via la mise en place de groupes en niveau au collège, l’ensemble de ses mesures forme un tout cohérent visant à stopper toute perspective de démocratisation de l'élévation du niveau de qualification comme d’acquisition de culture commune. Cette logique de tri, déjà présente avec Parcoursup pour l’accès aux études supérieures, viendrait s’inviter non seulement à la fin du collège avec le couperet du brevet et à la fin du primaire lors de la composition des groupes de niveau mais également tout au long de la scolarité. Dès la maternelle, loin d’un quelconque « choc », les savoirs enseignés seraient appauvris, mécanisés et rythmés par des évaluations standardisées. Ces dernières détermineraient, en plus du niveau du groupe fréquenté par la suite au collège, les aides à apporter aux élèves sur les seules matières « fondamentales », en dehors de la classe et dans une logique accrue d’individualisation des réponses aux difficultés, entre redoublement et stage de remise à niveau. Les ravages du « teach to test » dans les systèmes
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Dossier POUR n°256 : 6. ENTRETIEN – Philippe Meirieu

2024-04-30T13:05:34+02:0030 avril 2024|Catégories : Education / recherche, Le système éducatif, Non classé, Publications|

L’école face au « choc » du tri social (POUR n°256) « Une grave remise en cause de l’évolution profonde de notre système scolaire vers plus de démocratisation » Philippe Meirieu est professeur honoraire en sciences de l’éducation, auteur de Qui veut encore des professeurs ? paru en 2023 au Seuil Comment jugez-vous ce qui est en train de se passer aujourd’hui avec le « choc des savoirs » ? Je suis choqué car ces mesures, prises au nom du « bon sens », sans aucune véritable concertation avec les organisations professionnelles ni réflexion sérieuse à partir des résultats de la recherche, remettent gravement en cause l’évolution profonde et sur le long terme de notre système scolaire vers plus de démocratisation... une évolution engagée après la Première Guerre mondiale, poursuivie par Jean Zay, incarnée par le plan Langevin-Wallon et que la Réforme Haby en 1975 avait tenté de poursuivre. Évolution stoppée brutalement par la remise en cause du « collège unique », une décision qui semble relever d’un caprice ministériel mais qui s’inscrit, en réalité, dans une logique politicienne que Xavier Pons nomme le « populisme éducatif ». On prétend « restaurer l’autorité » et « relever le niveau » en ne brandissant que la sanction, la sélection et l’exclusion. On se revendique de « l’obligation de résultat » pour s’exonérer de la véritable obligation de la République qui est « l’obligation de moyens ». On transforme les objectifs de l’école en préalables à la réussite scolaire de telle manière que seuls les élèves déjà bien préparés et parfaitement motivés puissent tirer leur épingle du jeu...
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Dossier POUR n°256 : 5. Les effets néfastes du « teach to test »

2024-04-30T13:04:30+02:0030 avril 2024|Catégories : Education / recherche, Le système éducatif, Non classé, Publications|

L’école face au « choc » du tri social (POUR n°256) Les évaluations standardisées poussent à transformer les enseignements jusqu’à ne travailler que les compétences concernées : c’est la définition du « Teach for test ». Elles se sont imposées dans les années 1960 et 1970 au Royaume-Uni, en Irlande, en Suède et aux États-Unis où elles ont explosé dans les années 2000. Depuis la loi No Child Left Behind adoptée en 2001 sous la présidence Bush, les élèves des écoles publiques américaines passent, entre 8 et 17 ans, des tests annuels de lecture et de mathématiques. L’objectif avancé est celui de la transparence et du soutien des élèves issus de milieux défavorisés et à besoins éducatifs particuliers pour garantir l’égal accès de toutes et tous à une éducation de qualité. Le programme fédéral Race to the top, présenté par le Président Obama en 2009, lie les financements fédéraux reçus par les États, les rémunérations des enseignant·es et la pérennité des écoles et établissements scolaires aux résultats des élèves aux tests. Il prévoit ainsi que les établissements scolaires les moins performants fassent l’objet d’une restructuration, allant du changement de l’équipe pédagogique et de sa direction jusqu’à la fermeture complète de l’établissement. Une vaste enquête menée en 2022 auprès des 3,2 millions membres de la National Education Association (première organisation syndicale des États-Unis) montre que près de 90 % souhaitent que soit abandonnée la dépendance aux évaluations standardisées. Celles-ci entraînent en effet l’érosion de l’autonomie et de la capacité à stimuler l’apprentissage des élèves et
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Dossier POUR n°256 : 4. Pilotage par les évaluations

2024-04-30T13:03:31+02:0030 avril 2024|Catégories : Education / recherche, Le système éducatif, Non classé, Publications|

L’école face au « choc » du tri social (POUR n°256) Par une mise au pas des élèves comme des enseignant·es, le gouvernement s’engage dans une standardisation profonde de l’École. Méthodes imposées et pilotage par les évaluations deviennent des outils pour imposer un nouveau modèle d’enseignement qui renonce au « toutes et tous capables ». Le « choc des savoirs » prévoit en effet une généralisation des évaluations standardisées du CP à la Seconde. Le pilotage « pédagogique » devant accompagner cette généralisation relèvera d’un conseil académique des savoirs fondamentaux (CASF) tout juste créé. Sa mission : piloter la priorité donnée aux « fondamentaux » en se fondant sur l’analyse des résultats aux évaluations nationales et préconiser outils supports et démarches et de pratiques « efficaces ». Pour diffuser ces « bonnes pratiques » et améliorer les résultats, le CASF s’appuie sur les visites des Inspecteurs ou Inspectrices de l’Éducation nationale (IEN) et des Inspecteurs ou Inspectrices pédagogiques de région (IPR) dans les classes. Ainsi les IEN sont invités à définir leur action en exigeant des adaptations aux résultats et les enseignant·es à utiliser les guides ministériels. Loin d’être au service des apprentissages, cette évaluation imposée des élèves est l’outil d’un pilotage qui dépossède les acteurs et actrices de terrain de leur pouvoir d’agir. Si l’activité d’évaluation est importante pour savoir où en sont les élèves pour les aider dans leurs apprentissages, la multiplication des évaluations normatives comme moyen de pilotage du système éducatif ne poursuit pas cet objectif mais bien celui d’un contrôle des pratiques enseignantes et du tri des élèves.
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