Universités

http://www.liberation.fr
La police a fait évacuer « dans le calme » ce vendredi matin des jeunes qui interdisaient depuis deux semaines l’accès à des bâtiments de l’université de Caen et a procédé à 21 interpellations, a-t-on appris auprès de la présidente de l’établissement, Josette Travert.

http://www.libetoulouse.fr
« Le gouvernement mise sur le pourrissement. La question des examens est une manœuvre pour diviser le mouvement » : comme un leitmotiv, la phrase revient dans toutes les conversations sur le campus de l’université du Mirail.

http://www.lemonde.fr
Après quatorze semaines de mobilisation, l’université Stendhal (Grenoble-III) est totalement bloquée. « On l’a mauvaise, sortons les chaises » : le slogan, affiché au-dessus du hall central de la plus littéraire des quatre universités grenobloises, renvoie au début du conflit. C’était « le printemps des chaises », début mars.

http://sciences.blogs.liberation.fr
Au moins une dizaine d’universités où la tenue des examens n’est pas assurée : Aix-Marseille-I, Bordeaux-III, Lille-III, Orléans, Paris-III, IV, VIII et XII et Toulouse-II, sans compter les multiples départements et UFR dans la même situation. Les initiatives publiques se poursuivent, en voici une liste.

http://www.lejdd.fr
Alors que le conflit entrera lundi dans sa quinzième semaine, à chaque jour son renversement de situation, son blocage ou son déblocage. Réunis en AG lundi, les étudiants de Montpellier-III ont voté le déblocage. A l’inverse, mardi, ceux de la filière droit et lettres de l’université de Bourgogne (Dijon) ont décidé de prolonger le blocage. Le même jour, ceux de Paris-I, de Paris-IV, de Toulouse-II ont eux aussi décidé de poursuivre la grève. Grenoble-III est rebloquée depuis mercredi mais hier matin, la police a fait évacuer l’université de Caen et procédé à 21 interpellations.

Hôpital

http://www.lemonde.fr
Alerte épidémique sur la grippe A avec douze cas recensés en France, mais 1639 dénombrés aux Etats-Unis, vendredi 8 mai, contre 896 la veille ; polémique sur les antennes-relais, mobilisation du monde hospitalier contre la loi qui porte son nom : Roselyne Bachelot est sur tous les fronts.

http://www.lesechos.fr
Malgré une réécriture substantielle en commission où ont été adoptés plusieurs centaines d’amendements, une nouvelle journée de grève et de manifestations est prévue jeudi à l’appel des principaux syndicats des hôpitaux publics auxquels pourraient se joindre les syndicats libéraux.

Droits et libertés

http://www.liberation.fr
L’association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) dénonce une « inhumanité » du traitement des étrangers dans la zone d’attente de l’aéroport de Roissy, insistant particulièrement sur le sort des mineurs dans son bilan 2008.

Prison

http://www.lejdd.fr
La violence du mouvement des gardiens de prison a bien failli réduire à néant les efforts qu’elle a entrepris depuis des mois pour restaurer son image.

http://www.humanite.fr
Sept heures du matin. La prison de Fleury-Mérogis, la plus grande de France et d’Europe, a des allures d’usine désaffectée. Pourtant, le soleil tape dur. Et il n’est pas le seul. Devant la prison, des palettes en flammes dont la fumée est vite chassée par les nuages de lacrymos. Il est à peine 7 heures et les gendarmes mobiles chargent déjà la centaine de manifestants. Choc des corps et des boucliers, cris rauques, regards fiévreux… Petit à petit, les gardiens de prison, les  » porte-clés « , sont chassés des portes de Fleury qu’ils comptaient bloquer.

Guadeloupe

http://www.lemonde.fr
Il attendait sinon d’en découdre, du moins de discuter avec les élus, alors que plusieurs entreprises sont encore en grève, totale ou partielle, que les licenciements menacent et que les négociations sur le prix de l’eau et du pain ont été arrêtées. « Tout va mal et ils sont occupés aux Etats généraux, au congrès… », a commenté M. Domota dans le journal France-Antilles.

Politique

http://www.humanite.fr
Le bilan présidentiel doit être assumé, revendiqué et valorisé. Les cadres et les élus de l’UMP savent à quoi s’en tenir. Si Nicolas Sarkozy n’entend pas faire l’autopromotion de ses deux années passées à l’Élysée, sa majorité a consigne d’en assumer la charge. En pareille situation, la moindre hésitation apparaîtrait comme un aveu de faiblesse et un recul.