Depuis le 1er octobre, des centaines d’agent.es soutenu.es par une intersyndicale large (CGT, FSU, SUD/Solidaires, Unsa) sont en grève reconductible contre la hausse du temps de travail hebdomadaire, la baisse des congés, les attaques sur les rémunérations. Elles et ils portent un service public municipal de qualité, respectueux de ses agent.es et de ses usager.es. Aujourd’hui, la réponse de la mairie c’est le mépris, l’intimidation et la menace : remplacer des grévistes, envoyer la police armée de LBD, annoncer le retrait rapide des jours de grève, porter plainte pour un envahissement de conseil municipal…

Le nouveau maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, dans la droite ligne de l’application de la loi de Transformation de la fonction publique voulue par le président Macron, mène une politique d’attaque frontale contre les acquis sociaux des agent.es municipaux en imposant travailler plus pour gagner moins. Ces régressions sociales se font au nom de “l’efficacité du service public” et de “l’égalité” en stigmatisant les agent.es publics assimilé.es à des nanti.es par rapport à la population ou à d’autres collectivités  territoriales. On est dans le discours classique d’un management autoritaire qui vise à diviser et taper sur les quelques acquis sociaux pour justifier la régression sociale.

La situation est d’autant plus scandaleuse qu’il s’agit de la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine, durement touchée à tout point de vue depuis le mois de mars.

Cette lutte est emblématique. La mairie de Saint-Denis doit renoncer à imposer la régression sociale.
Partout nous sommes ou allons être confrontés aux mêmes problèmes. Soutenir massivement les grévistes et leurs revendications, convoquer partout les heures d’info, réunir les agents, c’est d’ores et déjà préparer les luttes nécessaires de demain !

La caisse de grève et de solidarité :
https://www.lepotcommun.fr/pot/83mv5wb6?fbclid=IwAR2jhOz6lgLhrgPh-Pw5s82qX5jmLsXS9wQJCsRwzGzr-ZNXjtQ8LNfCWl8