Non, les retraités ne sont ni favorables ni indifférents à la réforme des retraites.  Ils en sont tout aussi victimes que les actifs. Ils sont déjà victimes des réformes passées. Les projections du COR montrent l’appauvrissement des retraité·es actuel-les et futur-es: désindexation des pensions sur les salaires, la hausse de la CSG…

L’urgence invoquée n’existe pas.

Interrogé le 20 janvier par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée, le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Pierre-Louis Bras, a battu en brèche à son tour cette version. « Les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées, a-t-il déclaré. Même dans l’hypothèse retenue par le gouvernement, elles diminuent très, très peu, mais un peu à terme. ».

 

Argumentaire retraites G9_V1

 

Argumentaire retraites G9_V2