Le rapport annuel 2015 sur l’égalité femmes-hommes dans la Fonction publique (FP), présenté en mars 2016, est venu rappeler que si la FP compte 61% de femmes dans ses effectifs, les inégalités de genre – en léger recul – sont toujours prégnantes.


Afin de mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et les contrer, plusieurs dispositifs ont été mis en œuvre, avec notamment la signature en mars 2013 par l’ensemble des organisations syndicales de l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la FP. Fruit de cet accord, ce 2ème rapport révèle des inégalités en matière de rémunération (les salaires nets moyens des femmes sont inférieurs de 12%), de taux de primes, de déroulement de carrière, de précarité (les femmes représentent 67% des contractuel-les) mais aussi d’accès à la formation et à des postes à responsabilité (seulement 33% de femmes dans les postes de direction)… et invite à la mise en place de « mesures spécifiques de promotion de l’égalité salariale ». Des mesures pourtant prévues dans l’accord de 2013 mais qui peinent à s’imposer dans certains ministères et dans un grand nombre de collectivités territoriales. Selon la FSU, les employeurs doivent mettre en place des plans de réduction des inégalités salariales notamment pour réduire l’impact des congés (maternité, temps partiels, congés parentaux…) sur les rémunérations et les déroulements de carrière. Enfin, la véritable égalité sera également atteinte quand pour un travail comparable il y aura la même rémunération.