L’après 1er mai

http://www.humanite.fr
« Ce ne sont pas les mêmes qui manifestent », a insisté Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.

http://www.lesechos.fr
La première interviendrait un jour de semaine, avant la fin mai, et pourrait donner lieu à des appels à la grève, dans l’Education notamment. Suivrait ensuite une nouvelle journée de manifestations nationale, sur le modèle du 19 mars, mais cette fois-ci un samedi, a priori le week-end du 13 juin ou le suivant. Le calendrier, avec les ponts de mai, les élections européennes et l’approche de l’été, ne laisse pas vraiment d’autres possibilités aux syndicats et joue en faveur de l’exécutif. Mais en continuant de battre le fer côte à côte, les centrales prépareront elles aussi la rentrée.

http://www.francesoir.fr
Même satisfaction du côté du conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, qui relativisait samedi sur Europe 1 : « Franchement, je ne crois pas que la France soit dans un état de crise sociale, entendez pré-insurrectionnelle. »

http://www.france-info.com
Une forte mobilisation unitaire pour un 1er Mai mais sans commune mesure avec les manifestations des 29 janvier et 19 mars. Et maintenant ? Le ministre du Travail a écarté l’idée de nouvelles mesures. Les syndicats eux se retrouvent lundi pour définir leur stratégie.

http://www.lejdd.fr
Ils ont rendez-vous lundi au siège de la CFTC. Les leaders syndicaux doivent se prononcer sur la suite de leur mouvement, dans la perspective d’une rencontre à l’Elysée, fin juin. Nicolas Sarkozy voudra faire le point sur les mesures déjà annoncées. Les syndicats espèrent autre chose, mais doivent faire face au défi de la remobilisation et répondre à des questions clés.

Supérieur

http://www.lejdd.fr
Face à la fronde du monde universitaire contre les réformes du gouvernement, Valérie Pécresse affûte ses arguments. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se pose en garante de la qualité des diplômes dispensés par les facs. Elle assure que les examens peuvent encore avoir lieu avant l’été.

http://www.lemonde.fr
Alors qu’une vingtaine d’universités sont toujours perturbées par le mouvement des enseignants-chercheurs, et que la tenue des examens pourrait être compromise, Valérie Pécresse assure, dans un entretien au Journal du dimanche du 3 mai, qu’il n’est « pas question de valider automatiquement des semestres alors que les enseignements n’auraient pas été délivrés normalement ».

http://www.lemonde.fr
La « Ronde infinie des obstinés », une marche permanente menée par des enseignants-chercheurs mobilisés contre la réforme de l’université, tourne depuis un mois et demi sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. La millième heure, qui sonnera dans la nuit de dimanche 3 à lundi 4 mai, a été célébrée dimanche par 24 heures de concerts et discours.

http://www.lefigaro.fr
Dans une interview au Journal du Dimanche, face au risque de voir les examens universitaires perturbée par le mouvement des enseignants-chercheurs, Valérie Pécresse juge que son rôle est de « permettre aux étudiants de rattraper les cours et de passer les épreuves »

http://www.leparisien.fr
Des dizaines de milliers d’étudiants ont actuellement une boule dans le ventre. Non pas parce qu’ils stressent à l’idée de rendre une copie blanche lors de leurs partiels de fin de semestre, mais parce qu’ils n’ont pas la certitude de pouvoir tout simplement les passer.

Focale sur les prisons

http://www.lemonde.fr
Plusieurs dizaines de surveillants multiplient, lundi 4 matin, les tentatives de blocage de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne, où ils se heurtent aux gendarmes mobiles. Un mouvement national de « blocage progressif » des prisons françaises a commencé dans la matinée.

http://www.leparisien.fr
Le bras de fer a commencé ce matin dans les prisons françaises entre les surveillants et l’administration pénitentiaire. A la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) les gendarmes mobiles sont intervenus un peu après 7 heures du matin pour tenter de débloquer l’accès à la prison. Les trois principaux syndicats de surveillants de prison (Ufap, CGT, FO) entament à partir de ce lundi et durant toute la semaine un bras de fer avec la chancellerie qui devrait se traduire par un « blocage progressif » des prisons.

http://www.liberation.fr
Vendredi soir, un surveillant de la prison de Muret (Haute-Garonne) s’est suicidé chez lui. Avec ce décès, on compte désormais dix suicides de surveillants depuis le début de l’année.

http://www.lemonde.fr
Coup sur coup, deux juges d’instruction de la section financière de Paris ont vu rouge. Après Xavière Simeoni, c’est au tour d’un autre magistrat, René Grouman, d’avoir signifié au policier Patrick Hefner, patron de la sous-direction des affaires économiques et financières (Sdaef) de la préfecture de police, que la brigade financière qu’il supervise était dessaisie de l’enquête liée au groupe Casino.

Emploi, travail

http://www.humanite.fr
Se prêter les salariés, la nouvelle ambition patronale Flexibilité. L’UMP a déposé une proposition de loi qui développe le prêt de main-d’œuvre, encourage explicitement la mobilité des salariés et l’éclatement des collectivités de travail. Un dossier de l’Humanité, lundi.

http://www.latribune.fr
Le nombre de dossiers transmis aux services du médiateur du crédit, René Ricol, a augmenté de façon « sensible », doublant presque lors de la deuxième quinzaine d’avril, après avoir diminué de mi-mars à mi-avril, en raison d’un accès facilité pour les créateurs et repreneurs d’entreprises.

http://www.lemonde.fr
La suppression du bouclier fiscal, qui plafonne l’impôt direct à 50 % des revenus, a été au coeur des revendications du 1er Mai en France. C’est une demande des syndicats, mais aussi du Parti socialiste, qui défendait, jeudi 30 avril à l’Assemblée, une proposition de loi visant à supprimer cette réforme emblématique de Nicolas Sarkozy.

Joyeux anniversaire…

http://www.metrofrance.com
65% des Français se disent « déçus » par l’action de Nicolas Sarkozy depuis son élection et 63% jugent le bilan de ses deux premières années de quinquennat « plutôt négatif », selon un sondage TNS Sofres Logica à paraître lundi dans le quotidien gratuit Metro.

http://www.liberation.fr
A cette question qui va désormais gouverner la vie politique française, il y a une réponse classique. Elle consiste à servir la vieille soupe dans une casserole neuve.

http://www.leparisien.fr
Nicolas Sarkozy n’aime pas les anniversaires. Alors, celui des deux ans de son élection, mercredi, il s’en passerait bien. « Le bilan, c’est au bout de cinq ans. Je ne m’inscris pas dans le bilan, ce serait ridicule ! » confie le président en petit comité. Jeudi, ses conseillers Claude Guéant et Jean-Michel Goudard ont demandé au G 6 (Brice Hortefeux, Eric Woerth, Nadine Morano, Luc Chatel, Xavier Bertrand et Frédéric Lefèbvre) de relayer partout le message.