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Les personnels confortent la FSU dans sa première place à l’Éducation
Dans un contexte de remise en cause par le gouvernement des instances de dialogue social et de marginalisation du rôle des organisations syndicales, la FSU se félicite de la participation des personnels de l'Éducation nationale (en hausse de 0,9 % par rapport à 2014), qui plus est dans des conditions de vote chaotique dès le premier jour.Avec une augmentation de plus de 6 300 voix pour la FSU par rapport aux élections de 2014, les électeurs et électrices de l'Éducation ont ainsi renouvelé leur confiance aux délégué.es du personnel de la FSU et de ses syndicats pour les représenter. Ces élections montrent une grande stabilité des résultats entre les différentes organisations. Le nombre de sièges attribués au CTM restant même à l'identique. La FSU reste sans conteste la première fédération de l'Éducation nationale.Un atout considérable pour continuer de défendre au quotidien les personnels dans l'exercice de leurs missions, le bon déroulement de leur carrière mais aussi pour obtenir une meilleure reconnaissance de leurs qualifications et une amélioration de leurs conditions de travail. La FSU reste également totalement engagée pour défendre et conforter le service public d'éducation au service de la réussite de tous les élèves. Des élèves confrontés aussi aujourd'hui à la prégnance des inégalités sociales ce qui rend urgent la démocratisation du système éducatif. La FSU reste mobilisée pour donner un avenir à la jeunesse. Alors que le Ministre cherche à faire croire que les personnels lui accordent un satisfecit permanent contre l'avis des organisations syndicales, ces élections constituent
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Communiqué de Presse FSU, SGEN-CFDT, SNALC, UNSA Éducation et liste des manifestations
Suppressions de poste dans l’Éducation nationale : en grève le 12 novembre ! Alors que le débat budgétaire s’ouvre au parlement, les organisations syndicales FSU, SGEN-CFDT, SNALC, UNSA Éducation appellent les personnels à être en grève le 12 novembre contre le projet de budget 2019 pour l’enseignement scolaire. Le gouvernement a prévu la diminution de 4 500 d’emplois de fonctionnaires d’état : 40% de cette baisse est supportée par la seule Éducation nationale. Ces suppressions de poste sont décidées « en même temps » que le ministre présente son projet de loi pour l’école de la confiance. La fin de la priorité budgétaire conjuguée aux changements de pieds incessants de politique éducative, au mode de pilotage vertical et aux mises en cause des résultats de l’école sont vécus comme une absence de reconnaissance et une remise en cause de la professionnalité des personnels. Les actes et les mots ont du sens. Le ministre ne peut se prévaloir d’un objectif d’augmentation générale du niveau des élèves et de justice sociale, sans s’en donner les moyens. Le projet de loi de finances 2019 marque ainsi la fin de la priorité accordée à l’Éducation nationale en renouant avec la logique de suppressions de postes, une logique appelée à s’amplifier dans les années suivantes pour atteindre les 50 000 suppressions annoncées de fonctionnaires de l’État. Avec le redéploiement dans le primaire qui ne suffit pas au dédoublement CP et CE1 en éducation prioritaire dans le contexte d’un sous-investissement chronique, les 2650 suppressions de postes
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Éducation nationale : grève le 12 novembre !
C’est avec consternation et incompréhension que les organisations syndicales FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT ont découvert les annonces budgétaires pour l’année 2019 enterrant de fait la priorité à l’Éducation nationale. Avec 2 650 postes d’enseignant-es et 400 de personnels administratifs supprimés, c’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels qui est programmée. Cela n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite, ni d’une bonne administration du système éducatif. Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT dénoncent ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique. La « priorité au primaire » ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens. Elles demandent au gouvernement de renoncer à ce projet. Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT appellent les personnels de l’Éducation nationale à une journée de grève le 12 novembre prochain. Elles appellent toutes les organisations syndicales de l’Éducation nationale à rejoindre cette action. Les Lilas, 25 septembre 2018.
AP 2022 dans l’Éducation nationale
L’été 2018 a, une fois de plus, été riche en annonces. Le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ont ainsi indiqué, dans une interview au journal Ouest-France, les éléments qu’ils comptent reprendre ou pas du rapport CAP 2022. Même s’il s’en défend, c’est bien un nouveau projet éducatif que dessinent les mesures prônées par JM. Blanquer. Conditionnement des salaires aux résultats des établissements Comme d'habitude, l'éducation prioritaire sert de terrain d'expérimentation. Une partie de la « prime [REP+] pourrait favoriser les objectifs fixés en équipe ». Cette fois-ci, il s'agit de moduler les salaires selon les résultats des établissements, donnant ainsi aux hiérarchies les moyens financiers de faire pression sur les personnels et sur leurs pratiques pour leur imposer des « bonnes méthodes ». Ces méthodes de management font corps avec une autre proposition du rapport voulant « responsabiliser les chefs d’établissement » en leur donnant la main pour constituer leur équipe pédagogique. C’est oublier un peu rapidement que ces méthodes ont déjà fait la preuve de leur inefficacité (dispositif ECLAIR, contrats d’objectifs…) et que les personnels les rejettent massivement car elles ne correspondent pas à leur professionnalité et les brident dans leur capacité à travailler collectivement. Fusion des académies Pour tenter de faire passer la pilule de la fusion des académies (voir article) qui risque de conduire à une détérioration de la gestion des personnels des écoles et des établissements du second degré ainsi que des conditions de travail des personnels administratifs par fusion des services académiques, le ministre tente de vendre une
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Pas de vacances pour Cap22 à l’éducation nationale…
L'opération « CAP22 » lancée par le gouvernement sur l’avenir de la Fonction publique se traduit par des annonces ministérielles unilatérales concernant l'éducation nationale et ce en plein été... Un nouvel exemple du peu de cas que le gouvernement fait du dialogue social avec les représentants des personnels. Le Premier ministre a en effet fait état hier, par communiqué, des orientations décidées pour l'Éducation nationale. Nombre d’entre elles ont déjà été dévoilées par le Ministre de l’Éducation nationale (réforme territoriale, formation...) et sont déjà prévues à l’agenda social de ce ministère. Par contre, d’autres n’avaient été abordées en aucune manière (profilage des postes, création d'une agence d’évaluation…). Ce communiqué confirme une orientation que la FSU ne partage pas: fusion des académies qui risque de dégrader le service public et qui préfigure une régionalisation accrue de la politique de l’éducation Nationale, profilage des postes, développement des parts individualisées des rémunérations…, autant de fausses solutions aux problèmes d’attractivité des métiers de l’enseignement. D’autres mesures restent floues : « pré recrutements », moyens et modalités pour la formation continue, définition de la « RH de proximité », architecture de la formation initiale des enseignants. Pour prétendre répondre aux enjeux, le gouvernement choisit des projets axés sur l'individualisation des personnels, une gestion plus technocratique du système éducatif donnant de plus en plus de poids au local. Le gouvernement évite de répondre à bien des questions comme celle des moyens à mettre en œuvre: créations de postes nécessaires, revalorisation des conditions de travail, des rémunérations,
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Réforme territoriale des services déconcentrés de l’Education nationale : non aux fusions d’académies !
Concernant les projets de réforme territoriale des services déconcentrés de notre ministère, la publication du rapport de la mission nationale a suscité une vive inquiétude parmi les personnels des services académiques. Ceux-ci s’expriment réunis en assemblées générales ou par le biais de votations à l’initiative de la FSU ou d’intersyndicales, et partout c’est un refus très majoritaire des projets de fusions d’académies qui sont avancées par ce rapport. Dans l’attente d’un arbitrage ministériel, entouré d’un certain mystère, la FSU réaffirme son attachement au modèle académique d’une part dans son mot d’ordre « NON aux fusions d’académies », et d’autre part en exprimant une grande vigilance quant aux projets de donner aux recteurs de régions académiques une autorité hiérarchique sur les recteurs d’académies, notamment en matière de responsabilité budgétaire. Elle réaffirme que la construction de la carte des académies doit correspondre, comme c’est le cas aujourd’hui, aux besoins d’organisation et de gestion du maillage des établissements et des écoles d’une part, et à la nécessité d’avoir une politique nationale d’éducation qui puisse rester pilotée nationalement, d’autre part.
22 mai : grève unitaire dans l’Education !
Sous couvert de discours modernistes, ce sont bien des reculs sociaux majeurs que prépare le gouvernement : réduction des capacités d'action de la Fonction publique, atteinte au statut des fonctionnaires, remise en cause des instances de dialogue social, dégradation des conditions de rémunération et de travail des personnels ... Parce que rien n'est joué, il est indispensable de nous faire entendre le 22 mai prochain. C'est la meilleure façon de faire entendre nos revendications notamment pour obtenir une meilleure reconnaissance de notre travail et de nos qualifications lors du rendez-vous salarial qui se tiendra à la mi-juin. Nous porterons aussi la nécessité de renforcer le service public d'éducation pour qu'il assure la réussite de tous les élèves. Alors, dans une unité syndicale exemplaire, le 22 mai on se manifeste !