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Personnels de l’Education nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

2024-06-11T11:53:15+02:0011 juin 2024|Catégories : Droits et libertés, Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national. Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l'immigration responsable de tous les problèmes de l'école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l'autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme. En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie, nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit
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Mobilisation devant le ministère de l’éducation nationale contre la transphobie

2024-05-16T15:17:16+02:0016 mai 2024|Catégories : Droits et libertés|

En 2004, des organisations représentatives du monde de l’éducation se réunissaient devant l’urgence de la prise en charge des sujets d’homophobie, de lesbophobie et de transphobie à l’école. 20 ans après, les douze syndicats, organisations de lycéens, lycéennes, étudiants, étudiantes, parentes et parents d’élèves qui forment le Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire dressent un constat amer concernant le traitement des sujets LGBTI dans les établissements scolaires et universitaires. Si des progrès ont pu avoir lieu dans la sensibilisation des personnels, dans l’accueil des élèves trans et si des programmes d’éducation à la sexualité vont très bientôt donner davantage de cadre au traitement des sujets d’orientation sexuelle et d’identité de genre dans les établissements scolaires, beaucoup de choses restent à faire et l’école continue à reproduire voire à accentuer les violences de genre dans un système patriarcal ancré jusque dans nos pédagogies. Et, c’est dans un climat de hausse des situations de harcèlement à l’école, dans une actualité faite de violences homophobes, lesbophobes et transphobes à toutes les échelles de la société que le Collectif marque tristement sa 20e année d’existence. Ce n’est malheureusement pas le dépôt par des sénateurs et sénatrices de droite et d’extrême droite d’une proposition de loi transphobe visant à restreindre les possibilités de transition de genre pour les mineur·es qui va faire avancer les droits et l’intérêt supérieur des enfants. Si cette loi devait être adoptée elle mènerait, au contraire, à un renforcement des risques et des violences que peuvent encourir
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Mobilisation devant le ministère de l’éducation nationale contre la transphobie le 17 mai à 12h

2024-05-14T16:53:27+02:0014 mai 2024|Catégories : Droits et libertés, Événements|

Ce 17 mai 2024 est l’occasion pour la FSU de mettre en avant la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Mais cette édition est aussi l’occasion pour nous de célébrer les 20 ans d’existence du Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire, né de l’impulsion de la FSU. Cette unité durable de 12 organisations sur le sujet permet une visibilité et une reconnaissance de l’expertise de notre collectif par l’institution. Cependant, les politiques volontaristes dans le domaine des LGBTIphobies restent rares au ministère de l’éducation nationale. Beaucoup de choses restent à faire et l’école continue à reproduire voire à accentuer les violences de genre dans un système patriarcal. Dans le contexte actuel, la FSU s’alerte de la hausse des situations de harcèlement à l’école, et d’une actualité faite de violences homophobes et transphobes à tous les niveaux de la société. C’est ce contexte mortifère qu’ont choisi des sénateurs de droite et d’extrême droite pour déposer une proposition de loi transphobe visant à restreindre les possibilités de transition de genre pour les mineur·es, niant de fait les droits et l’intérêt supérieur des enfants et les risques que leur texte pourrait faire encourir aux jeunes trans. Le Collectif profitera du 17 mai pour dénoncer le silence assourdissant du ministère de l’éducation nationale et du gouvernement face à cette montée de transphobie jusque dans nos écoles. La FSU participe à cet événement et manifestera le 17 mai devant le ministère à 12 heures, afin de rappeler que sans
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 14 mars 2024

2024-03-14T15:43:53+01:0014 mars 2024|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mme la Ministre, Trois ministres en 3 mois. 5 depuis mars 2022. Cette valse ministérielle aura été sans cesse à contretemps, aggravant la crise que traverse l’Éducation nationale. Rythme effréné des annonces puis mensonges et provocations et maintenant, le retour des ordres et contre-ordres. Quelle crédibilité accorder alors à la parole politique ? Les différentes réformes envisagées ne vont faire que renforcer les dégradations des conditions de travail des agent·es et les inégalités déjà existantes entre les élèves, et entre le public et le privé. Les ministres passent, se contredisent, et pendant ce temps, l’École publique est au bord de l’effondrement. Le rythme voulu par le gouvernement et par l’antépénultième ministre de l’éducation nationale voit ses limites. Nous avons alerté à de multiples reprises, au-delà de notre appréciation des réformes, sur les conséquences délétères pour les personnels et les élèves de réformes incessantes. Les personnels ont besoin de pouvoir bien faire leur travail et de ne pas être soumis à des pressions permanentes. Avec ce rythme, le dialogue social devient caduc. La FSU rappelle que la qualité du dialogue social peut se mesurer à la qualité de l’écoute et à la prise en compte de la parole des organisations syndicales représentatives qui connaissent le terrain. Lorsque celles-ci demandent des bilans des précédentes réformes, des projections et études d’impacts sur les réformes à venir, ce n’est pas dans l’objectif de faire travailler les personnels de l’administration centrale mais bien pour pouvoir porter une analyse sérieuse des transformations proposées. La FSU profite de
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Communiqué intersyndicale Education : Pour nos salaires et l’École publique, en grève et dans l’action le 19 mars !

2024-03-06T16:10:12+01:006 mars 2024|Catégories : Communiqués|

Les organisations syndicales de l’Éducation nationale FSU, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans l’Éducation nationale dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics. Les mesures “Socle” sont très insuffisantes et n’ont pas permis de réhausser véritablement les salaires des agent·es ni d’améliorer l’attractivité de nos métiers. Nos organisations réaffirment leur exigence d’abandon du Pacte et le transfert des sommes prévues sur des mesures salariales sans contreparties.  Pour les personnels AESH et AED, les salaires restent très bas et ne permettent pas à ces personnels ni d’exercer leurs missions ni de vivre dignement. Loi Fonction publique : une manœuvre qui ne répond pas aux urgences Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ». Nos organisations dénoncent une manœuvre visant à esquiver l’urgence de la revalorisation et risquant de créer des divisions parmi les agent·es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et les hommes. Les agent·es ne sont pas dans l’attente de la reconnaissance de leur « mérite » mais d’une rémunération qui
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Salaires, postes, conditions de travail, réformes : éducation en danger – Grève unitaire le 1er février

2023-12-20T15:17:33+01:0020 décembre 2023|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués, Education / recherche|

Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales FSU, FNEC FP - FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024. La crise de recrutement dans l’éducation se pérennise, et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. Nos organisations exigent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation, ainsi que l’abandon du pacte. Au lieu de poursuivre la dynamique à peine enclenchée avec les mesures mises en œuvre en 2023, le ministre refuse désormais de discuter de nouvelles mesures générales pourtant nécessaires et envisage même une nouvelle transformation des carrières marquée par un poids croissant des hiérarchies. Enfin, de nombreux signes confirment l’échec du Pacte. Les personnels ont bien compris qu’il ne s’agissait pas d’une revalorisation. La mise en œuvre du Pacte a également profondément divisé les équipes, d’autant plus qu’il a donné lieu à des pressions ou interprétations contraires aux textes réglementaires dans le seul but de faire du chiffre et de sauver le Pacte. Par ailleurs, le ministre s’entête à refuser les mesures salariales d’urgence qui permettraient de sortir les AESH et les AED de la précarité. Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes pour permettre notamment d’alléger les effectifs par classe mais aussi d’assurer
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Communiqué du Collectif Education contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire

2025-07-23T00:11:29+02:0029 septembre 2023|Catégories : Communiqués, Droits et libertés, LGBTQIA+|

Communiqué de Presse - 29 septembre 2023 Le ministère veut-il vraiment lutter contre le harcèlement et  les violences discriminatoires à l'école ?  Les  dernières annonces ministérielles montrent clairement une prise en charge peu volontariste des LGBTIphobies à l'école et une méconnaissance des réalités alors qu'un nouveau drame marque cette rentrée scolaire. Combien faudra-t-il de suicides d'adolescents et d'adolescentes pour que les ministères nous écoutent? Le Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire demande à rencontrer Gabriel Attal et lance une pétition afin de rappeler les engagements des ministères. Un vision passéiste de l'école qui met de côté la lutte contre les discriminations Renforcement de l'autorité, centrage sur les "fondamentaux", vision  rétrograde du système éducatif … cette rentrée est particulièrement bien placée pour draguer les électorats du bloc autoritaire sans répondre aux urgences qui se dressent devant nous. Notre collectif est très inquiet de la montée de mouvements réactionnaires et extrémistes religieux. Qu'un programme scolaire sur l'éducation à la sexualité en Belgique entraîne des réactions de défiance jusqu'en France, que des mouvements s'organisent pour les élections de parents d'élèves afin de contrôler les contenus scolaires, que des projets pédagogiques sont encore et toujours mis en danger par des groupes réactionnaires, tout cela n'augure rien de bon dans la lutte contre les discriminations. Le gouvernement doit prendre la mesure du glissement idéologique que nous vivons et du danger qu'il fait peser sur les enfants. Il doit agir en urgence pour que la lutte contre le racisme, l'antisémitisme, le
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