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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 14 mars 2024

2024-03-14T15:43:53+01:0014 mars 2024|Catégories : Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mme la Ministre, Trois ministres en 3 mois. 5 depuis mars 2022. Cette valse ministérielle aura été sans cesse à contretemps, aggravant la crise que traverse l’Éducation nationale. Rythme effréné des annonces puis mensonges et provocations et maintenant, le retour des ordres et contre-ordres. Quelle crédibilité accorder alors à la parole politique ? Les différentes réformes envisagées ne vont faire que renforcer les dégradations des conditions de travail des agent·es et les inégalités déjà existantes entre les élèves, et entre le public et le privé. Les ministres passent, se contredisent, et pendant ce temps, l’École publique est au bord de l’effondrement. Le rythme voulu par le gouvernement et par l’antépénultième ministre de l’éducation nationale voit ses limites. Nous avons alerté à de multiples reprises, au-delà de notre appréciation des réformes, sur les conséquences délétères pour les personnels et les élèves de réformes incessantes. Les personnels ont besoin de pouvoir bien faire leur travail et de ne pas être soumis à des pressions permanentes. Avec ce rythme, le dialogue social devient caduc. La FSU rappelle que la qualité du dialogue social peut se mesurer à la qualité de l’écoute et à la prise en compte de la parole des organisations syndicales représentatives qui connaissent le terrain. Lorsque celles-ci demandent des bilans des précédentes réformes, des projections et études d’impacts sur les réformes à venir, ce n’est pas dans l’objectif de faire travailler les personnels de l’administration centrale mais bien pour pouvoir porter une analyse sérieuse des transformations proposées. La FSU profite de
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Communiqué intersyndicale Education : Pour nos salaires et l’École publique, en grève et dans l’action le 19 mars !

2024-03-06T16:10:12+01:006 mars 2024|Catégories : Communiqués|

Les organisations syndicales de l’Éducation nationale FSU, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans l’Éducation nationale dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics. Les mesures “Socle” sont très insuffisantes et n’ont pas permis de réhausser véritablement les salaires des agent·es ni d’améliorer l’attractivité de nos métiers. Nos organisations réaffirment leur exigence d’abandon du Pacte et le transfert des sommes prévues sur des mesures salariales sans contreparties.  Pour les personnels AESH et AED, les salaires restent très bas et ne permettent pas à ces personnels ni d’exercer leurs missions ni de vivre dignement. Loi Fonction publique : une manœuvre qui ne répond pas aux urgences Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ». Nos organisations dénoncent une manœuvre visant à esquiver l’urgence de la revalorisation et risquant de créer des divisions parmi les agent·es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et les hommes. Les agent·es ne sont pas dans l’attente de la reconnaissance de leur « mérite » mais d’une rémunération qui
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Salaires, postes, conditions de travail, réformes : éducation en danger – Grève unitaire le 1er février

2023-12-20T15:17:33+01:0020 décembre 2023|Catégories : Appels & Pétitions, Communiqués, Education / recherche|

Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales FSU, FNEC FP - FO, CGT Educ’Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024. La crise de recrutement dans l’éducation se pérennise, et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. Nos organisations exigent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation, ainsi que l’abandon du pacte. Au lieu de poursuivre la dynamique à peine enclenchée avec les mesures mises en œuvre en 2023, le ministre refuse désormais de discuter de nouvelles mesures générales pourtant nécessaires et envisage même une nouvelle transformation des carrières marquée par un poids croissant des hiérarchies. Enfin, de nombreux signes confirment l’échec du Pacte. Les personnels ont bien compris qu’il ne s’agissait pas d’une revalorisation. La mise en œuvre du Pacte a également profondément divisé les équipes, d’autant plus qu’il a donné lieu à des pressions ou interprétations contraires aux textes réglementaires dans le seul but de faire du chiffre et de sauver le Pacte. Par ailleurs, le ministre s’entête à refuser les mesures salariales d’urgence qui permettraient de sortir les AESH et les AED de la précarité. Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes pour permettre notamment d’alléger les effectifs par classe mais aussi d’assurer
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Communiqué du Collectif Education contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire

2025-07-23T00:11:29+02:0029 septembre 2023|Catégories : Communiqués, Droits et libertés, LGBTQIA+|

Communiqué de Presse - 29 septembre 2023 Le ministère veut-il vraiment lutter contre le harcèlement et  les violences discriminatoires à l'école ?  Les  dernières annonces ministérielles montrent clairement une prise en charge peu volontariste des LGBTIphobies à l'école et une méconnaissance des réalités alors qu'un nouveau drame marque cette rentrée scolaire. Combien faudra-t-il de suicides d'adolescents et d'adolescentes pour que les ministères nous écoutent? Le Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire demande à rencontrer Gabriel Attal et lance une pétition afin de rappeler les engagements des ministères. Un vision passéiste de l'école qui met de côté la lutte contre les discriminations Renforcement de l'autorité, centrage sur les "fondamentaux", vision  rétrograde du système éducatif … cette rentrée est particulièrement bien placée pour draguer les électorats du bloc autoritaire sans répondre aux urgences qui se dressent devant nous. Notre collectif est très inquiet de la montée de mouvements réactionnaires et extrémistes religieux. Qu'un programme scolaire sur l'éducation à la sexualité en Belgique entraîne des réactions de défiance jusqu'en France, que des mouvements s'organisent pour les élections de parents d'élèves afin de contrôler les contenus scolaires, que des projets pédagogiques sont encore et toujours mis en danger par des groupes réactionnaires, tout cela n'augure rien de bon dans la lutte contre les discriminations. Le gouvernement doit prendre la mesure du glissement idéologique que nous vivons et du danger qu'il fait peser sur les enfants. Il doit agir en urgence pour que la lutte contre le racisme, l'antisémitisme, le
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Dispositif signalement et traitement des violences sexistes et sexuelles au ministère de l’Éducation Nationale : le texte est enfin paru !

2023-09-04T12:29:49+02:004 septembre 2023|Catégories : Egalité femmes-hommes|

Le texte réglementaire relatif au dispositif de recueil et de traitement des signalements de violences sexiste et sexuelle est enfin publié au journal officiel ! Il aura fallu plus de 3 ans de détermination sans faille des équipes militantes de la FSU qui, malgré les nombreux dossiers et actions syndicales menés, n'ont jamais lâché et porté haut et fort l'urgence de mettre un oeuvre concrètement ce dispositif. Ce texte oblige maintenant les rectorats qui piétinaient à installer une cellule d'écoute, de traitement et d'accompagnement dédié pouvant être saisie par les agentes victimes et tous les agent.es témoins quelque soit leur statut. Parce que les violences conjugales dépassent le cadre privé, qu'elles percutent largement la vie professionnelle des victimes et au regard du nombre alarmant de féminicides, dont certains concernaient des personnels de l Education nationale, les équipes de la FSU ont arraché aussi l'intégration des violences intra-familiales dans ce dispositif. Ce texte constitue en soi une victoire syndicale mais le combat n'est pas terminé. La FSU mettra toute sa combativité au service de l'effectivité et de l'opérationnalité de ce dispositif afin que que chaque agente victime active ses droits. La FSU continuera d'exiger du ministère un devoir d’exemplarité en la matière et surtout qu'il finance et déploie les mesures inhérentes à ce dispositif en particulier une protection renforcée, des enquête administratives rigoureuses, rapides et impartiales et l'application des droits sociaux qui en découlent. Arrêté du 31 juillet 2023 portant application dans les services centraux relevant des ministres chargés de l'éducation
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CSAMEN du 13 juin – Voeu intersyndical des organisations syndicales FSU, UNSA, Fnec-FP F0, Sgen-CFDT, CGT éduc’action, SNALC, SUD éducation

2023-06-13T11:29:08+02:0013 juin 2023|Catégories : AESH, Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education|

Les récentes mobilisations ont mis en lumière le fort mécontentement des AED et des AESH au sujet de leurs salaires et de leurs conditions de travail. Ces personnels sont indispensables au bon fonctionnement des écoles et des établissements scolaires, or les AED et les AESH subissent les bas salaires que leur impose l’Éducation nationale : comment vivre avec des salaires moyens de 800 à 900 euros par mois dans un contexte de forte inflation ? Pourtant aucune revalorisation n’est prévue, contrairement aux annonces.

Déclaration de l’intersyndicale Education sur le SNU

2023-06-12T09:40:45+02:0012 juin 2023|Catégories : Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education|

Depuis son premier quinquennat, Emmanuel Macron a fait du SNU un étendard de sa politique pour la jeunesse. En dépit d’une contestation forte dans la jeunesse et chez les personnels et une partie non négligeable des parents, de faits graves lors de plusieurs séjours SNU montrant la fragilité et le caractère bancal de ce dispositif, le président de la République s’entête !        Dernière piste en date : une généralisation progressive qui passerait, dès l’année prochaine, par des séjours SNU de 12 jours sur temps scolaire, dans le cadre de « classes engagement ». Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale et la secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Armées essayent de sauver le SNU en le raccrochant au temps scolaire, à travers des projets d’établissements, en confiant de nouvelles missions aux personnels, y compris dans le cadre du « pacte enseignant ». Ils persistent à faire du SNU un élément de valorisation dans Parcoursup comme critère de sélection. C’est à nouveau une baisse du nombre d’heures consacrées aux apprentissages et la remise en cause du cadre national des programmes, et ce sans oublier les réformes du lycée qui pèsent sur les parcours scolaires et d’orientation des élèves. C’est également une remise en cause du rôle des personnels de l’Education nationale tout comme celui des personnels de Jeunesse et Sports, qui ne sont pas là pour participer à un simulacre de séjour militaire. Nos organisations dénoncent le coût d’un gadget présidentiel déconnecté de la réalité : plus de 2 milliards d’euros par an en cas de généralisation selon un
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