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Communiqué Intersyndical – Pourquoi nos fédérations de l’éducation appellent à la réussite de la grève du 18 octobre dans la voie professionnelle

2022-12-01T12:06:59+01:0012 octobre 2022|Catégories : Communiqués|

Pour nos fédérations, l'égalité n'est pas un slogan mais une valeur forte que nous portons et que nous avons le devoir de faire vivre. Nos fédérations se mobilisent au quotidien pour construire une École où tous les élèves, quelles que soient leurs conditions sociales, leurs origines, leur lieu de scolarité bénéficient d'un enseignement ambitieux et émancipateur dans le cadre d'un service public de qualité. En une décennie, la voie professionnelle a subi trois réformes, la dernière datant de 2018. Ces réformes ont amené de profonds changements sans avoir tiré un quelconque bilan. Le projet du président Macron de transformer les lycées professionnels sur le modèle de l'apprentissage constitue un véritable danger pour l'avenir scolaire et professionnel d'1/3 de la jeunesse lycéenne - celle-là même qui concentre le plus de difficultés sociales, économiques et scolaires - Augmenter le nombre de semaines de stage c'est le risque de centaines d’heures d'enseignement en moins pour les jeunes qui en ont le plus besoin. C'est aussi compromettre leur réussite aux examens et leurs poursuites d'études alors même que le diplôme est toujours un rempart contre les risques de chômage. Nous refusons que les ouvertures et fermetures de filières soient décidées uniquement au prisme des besoins locaux et immédiats des entreprises de proximité : chaque élève, quel que soit son lieu de vie, doit pouvoir accéder à une formation professionnelle de son choix et toutes et tous doivent bénéficier d'un cadrage national des volumes horaires disciplinaires. Les personnels qui s'engagent au quotidien pour faire réussir toutes
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Je vote FSU au Ministère de l’Éducation nationale

2022-11-09T17:32:19+01:0028 septembre 2022|Catégories : , |

Quand voter ? Comment voter ? Quels sont les syndicats FSU présents au Ministère de l’Éducation nationale ? Pour les agent-es du secondaire Pour les agent-es du premier degré Pour les professeur-es d'EPS et de Sport Pour les personnels de l'administration scolaire, universitaire et des bibliothèques Pour les agent-es de l'enseignement professionnel  (PLP, CPE, AED, AESH) pour les infirmer-es conseiller-es de santé Pour les personnels de direction de l’Éducation nationale Pour les assistant-es sociaux de la Fonction publique Pour les inspecteurs et inspectrices de l’Éducation nationale Voter FSU au Ministère de l’Éducation nationale : les revendications FSU Quelles sont les instances pour lesquelles voter au Ministère de l’Éducation nationale ? CAPA: commission administrative paritaire académique CAPN : commission administrative paritaire nationale CAPD : commission administrative paritaire départementale CCP: commission consultative paritaire CSA : Comité social académique Voter pour faire respecter ses droits : mais quels droits ?

Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 15 septembre 2022

2022-09-15T15:49:36+02:0015 septembre 2022|Catégories : Concertations, Expression de la FSU pour l'Education, Le système éducatif, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Mmes et MM les membres du CSE, Non,  M. le ministre, cette rentrée n’a pas été une rentrée réussie ! Malgré les mesures prises en urgence, le manque de personnels est criant que ce soit dans le premier comme dans le second degré. Cette réalité, que vous tentez de camoufler derrière le recrutement de milliers de contractuel.les non formé.es ou encore le redéploiement de professeur.es remplaçant.es, illustre bien la crise de recrutement que rencontre l’Éducation nationale. Cette crise est la conséquence des choix politiques qui se sont accentués ces dernières années engendrant dévalorisation, dégradation des conditions de travail et perte de sens des métiers de l’enseignement. Il ne suffira pas de coller quelques rustines ici ou là pour faire fonctionner le système éducatif dans la durée. La crise est profonde et elle risque de s’accentuer si rien n’est fait. Formation initiale et continue, réformes pour permettre réellement la réussite de toutes et tous les jeunes, il faut revoir ce qui a été fait et qui ne fonctionne pas, à commencer par la mise en place d’une réelle politique nationale d’éducation prioritaire pour permettre une meilleure réussite des jeunes les plus éloigné.es de la culture scolaire, ceux et celles issu.es des milieux les plus populaires. Il faut en urgence revaloriser l’ensemble des métiers de l’éducation pour en améliorer l’attractivité. Cela passe par de meilleures conditions de travail et par des augmentations salariales pour tous les personnels de l’Éducation Nationale. C’est dans ce cadre que la FSU appelle l’ensemble des personnels à se
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Communiqué intersyndical – Soutien à Kai Terada, contre la répression antisyndicale dans l’Éducation : rassemblement devant le ministère le 21 septembre à 15h

2022-12-01T12:10:33+01:0015 septembre 2022|Catégories : Communiqués, Droits et libertés|

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Mercredi 7 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui indiquait son intention d’engager une mutation dans l’intérêt du service sous 10 à 15 jours. Pourtant, le dossier administratif était vide, et le rectorat lui-même indiquait qu’il n’avait commis aucune faute grave justifiant d’engager une procédure disciplinaire. Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Le motif avancé par le rectorat de “ramener la sérénité” dans l’établissement est jugé totalement irrecevable par les collègues de Kai, très mobilisé·es depuis le début de l’affaire. Ils et elles étaient d’ailleurs nombreux·ses en grève dès le 5 septembre et rassemblé·es devant le rectorat de Versailles jeudi 8 septembre pour le soutenir. En revanche, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui. Avec Macron, la répression anti-syndicale a pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires. La mobilisation contre la mise en place des E3C en 2019 a entraîné une vague de répression très forte, contre les personnels et les lycéen-e-s. dont les cas les plus emblématiques ont été ceux du lycée de Melle (79) et du lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63). Nos organisations s’étaient fortement mobilisées pour soutenir
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Enseignement professionnel sous double tutelle du ministère du Travail et de l’Education nationale : un mauvais message

2022-07-04T13:29:50+02:004 juillet 2022|Catégories : Communiqués|

La FSU a découvert la nomination d'une ministre déléguée à l'enseignement professionnel placée sous la double autorité du ministère du Travail et du ministère de l’Éducation Nationale. Pour la FSU, le nouveau gouvernement franchit une ligne rouge en créant cette double tutelle qui acte le fait qu'élèves et personnels de l'enseignement professionnel public ne relèveraient plus du seul ministère de l'Education nationale. C'est une négation de la place et du rôle primordial des lycées professionnels qui scolarisent et forment 1/3 de la jeunesse lycéenne à des métiers essentiels, et qui participent à l'élévation du niveau de qualification des jeunes les plus fragiles. Ce choix relève d'une vision étriquée de la formation des jeunes réduite à un strict objectif d'employabilité. La dimension émancipatrice, l'apport d'une culture commune riche et diversifiée, l'équilibre entre enseignements généraux et professionnels permettant des poursuites d'études pour toutes et tous, est complètement balayé. Ce choix est aussi dangereux pour l'avenir d'une partie de la jeunesse, la plus fragile socialement, qui voit son parcours scolaire instrumentalisé pour répondre aux besoins économiques locaux. C'est donc un message terrible adressé à la jeunesse, et en particulier à la jeunesse populaire accueillie dans les lycées professionnels : le droit à l'éducation et à la formation est ainsi menacé. C'est aussi un message lourd de conséquences adressé aux personnels des lycées professionnels.   Les Lilas le 4 juillet 2022    

Le recrutement des enseignant-es : une urgence à traiter pour le nouveau ministre de l’Education nationale

2022-05-23T09:34:27+02:0020 mai 2022|Catégories : Communiqués|

La publication des résultats d'admissibilité aux concours externes montre que dans le premier comme le second degré, le nombre de nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants réellement recruté-es sera très inférieur au nombre de postes ouverts aux concours. Le ministère affirme que cette situation a été anticipée et que les élèves auront toutes et tous des enseignant-es devant elles et eux à la rentrée. Sa volonté inavouée est pourtant bien de favoriser le recours aux contractuel-les que pourtant les rectorats peinent à recruter. Finalement, de très nombreuses classes se retrouveront sans professeur-e à la rentrée. Depuis 6 mois, le ministère refuse de publier les chiffres des inscrit-es aux différents concours. Il s'est donc évertué à cacher l'ampleur des effets de la réforme qu'il a imposée à toute la profession, alors que le vivier de candidat-es ne cesse de se réduire depuis 20 ans. Aucun dispositif censé accompagner la réforme (PPPE, alternant-es-contractuel-les, AED en préprofessionalisation) ne fait le plein. Les résultats parus ces derniers jours prouvent que la crise de recrutement est systémique faute, notamment, de réelle revalorisation et d’amélioration des conditions de travail. Pourtant la FSU avait alerté sur les conséquences structurelles immédiates de la réforme. Le ministère, en niant l'expertise de la FSU, prouve son mépris du service public d’éducation (enseignant-es et élèves). Il est urgent de réagir pour assurer un recrutement à hauteur des besoins : revalorisation du salaire ; concours supplémentaire transitoire et report des postes inscrits au budget et non pourvus sur la session suivante ; systématisation des
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Courrier intersyndical des organisations de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole public adressé à la Première Ministre

2022-05-20T12:18:32+02:0018 mai 2022|Catégories : Communiqués|

Madame Elisabeth BORNE Première Ministre Hôtel de Matignon 57 rue de Varenne 75007 PARIS Paris, le 18 mai 2022 Madame la Première Ministre, Vous prenez vos fonctions dans un contexte où plus que jamais nous avons besoin d’un service public de l’Education renforcé. Or l’Ecole publique et laïque a subi de profonds bouleversements ces dernières années. La multiplication des réformes imposées à marche forcée et le manque chronique de moyens ont dégradé les conditions de travail des personnels et des élèves. Une politique salariale inadaptée aux défis des rémunérations des personnels a conduit à un recul du niveau de vie des personnels. Les personnels aux plus faibles rémunérations en particulier les AESH, les AED, la plupart des contractuels se trouvent dans une précarité inacceptable. Le déficit d’attractivité des métiers de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole public s’amplifie année après année. La situation pour la prochaine rentrée est inquiétante. Avec la chute importante du nombre de présents aux concours de recrutement : des personnels vont manquer pour la rentrée 2022. Ceci alors que celles et ceux en postes dans les écoles, les établissements et les services sont épuisés par les réformes à marche forcée du dernier quinquennat et inquiets des projets annoncés. Dans ce contexte, nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, Sud Education, SNCL-FAEN, FO-EA, CGT Agri, SUD Rural Territoires et FCPE, considèrent que des mesures doivent être prises de toute urgence. Il est nécessaire de mobiliser des moyens notamment en pérennisant partout où
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Lutte contre les LGBTIphobies : l’Éducation Nationale peut largement mieux faire !

2025-07-23T00:11:29+02:0017 mai 2022|Catégories : Communiqués, Droits et libertés, LGBTQIA+|

Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre 2020 et celui d’Avril en décembre 2020, celui de Dinah en octobre 2021, victime de lesbophobie, nous apprenons celui d’un élève trans au Mans. Si des actions ont été mises en place par le ministère au cours du mandat écoulé, si un plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT a été édicté, la politique des cinq dernières années a trop souvent été teintée d’ambiguïtés et les moyens ont trop souvent manqué.  Un bilan mitigé En septembre 2021 sortait enfin une circulaire pour l’accueil des enfants trans à l’école. Si cette circulaire constitue une avancée non négligeable, il aura fallu le suicide d’une jeune trans à Lille et toute la pugnacité du Collectif et des associations pour que le travail soit initié au sein du ministère sur le sujet. Le Collectif ne peut se satisfaire de politiques publiques qui ne sont que dans la réaction au lieu de travailler à la prévention. Si, sur l’ensemble des sujets LGBTI, des formations, notamment nationales, commencent à avoir lieu, elles n’ont pas l’ampleur nécessaire afin de rattraper les longues années de lacunes à ce sujet. De plus, la réforme de la formation initiale lancée et plébiscitée par le ministère est dénuée de bon sens : dès septembre 2022, une grande partie des personnels stagiaires sera à temps complet dans les établissements, privée ainsi de formation : comment affirmer la priorité de la formation sur ces sujets et « en même temps »
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