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Communiqué intersyndical – Soutien à Kai Terada, contre la répression antisyndicale dans l’Éducation : rassemblement devant le ministère le 21 septembre à 15h

2022-12-01T12:10:33+01:0015 septembre 2022|Catégories : Communiqués, Droits et libertés|

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Mercredi 7 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui indiquait son intention d’engager une mutation dans l’intérêt du service sous 10 à 15 jours. Pourtant, le dossier administratif était vide, et le rectorat lui-même indiquait qu’il n’avait commis aucune faute grave justifiant d’engager une procédure disciplinaire. Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Le motif avancé par le rectorat de “ramener la sérénité” dans l’établissement est jugé totalement irrecevable par les collègues de Kai, très mobilisé·es depuis le début de l’affaire. Ils et elles étaient d’ailleurs nombreux·ses en grève dès le 5 septembre et rassemblé·es devant le rectorat de Versailles jeudi 8 septembre pour le soutenir. En revanche, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui. Avec Macron, la répression anti-syndicale a pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires. La mobilisation contre la mise en place des E3C en 2019 a entraîné une vague de répression très forte, contre les personnels et les lycéen-e-s. dont les cas les plus emblématiques ont été ceux du lycée de Melle (79) et du lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63). Nos organisations s’étaient fortement mobilisées pour soutenir
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Enseignement professionnel sous double tutelle du ministère du Travail et de l’Education nationale : un mauvais message

2022-07-04T13:29:50+02:004 juillet 2022|Catégories : Communiqués|

La FSU a découvert la nomination d'une ministre déléguée à l'enseignement professionnel placée sous la double autorité du ministère du Travail et du ministère de l’Éducation Nationale. Pour la FSU, le nouveau gouvernement franchit une ligne rouge en créant cette double tutelle qui acte le fait qu'élèves et personnels de l'enseignement professionnel public ne relèveraient plus du seul ministère de l'Education nationale. C'est une négation de la place et du rôle primordial des lycées professionnels qui scolarisent et forment 1/3 de la jeunesse lycéenne à des métiers essentiels, et qui participent à l'élévation du niveau de qualification des jeunes les plus fragiles. Ce choix relève d'une vision étriquée de la formation des jeunes réduite à un strict objectif d'employabilité. La dimension émancipatrice, l'apport d'une culture commune riche et diversifiée, l'équilibre entre enseignements généraux et professionnels permettant des poursuites d'études pour toutes et tous, est complètement balayé. Ce choix est aussi dangereux pour l'avenir d'une partie de la jeunesse, la plus fragile socialement, qui voit son parcours scolaire instrumentalisé pour répondre aux besoins économiques locaux. C'est donc un message terrible adressé à la jeunesse, et en particulier à la jeunesse populaire accueillie dans les lycées professionnels : le droit à l'éducation et à la formation est ainsi menacé. C'est aussi un message lourd de conséquences adressé aux personnels des lycées professionnels.   Les Lilas le 4 juillet 2022    

Le recrutement des enseignant-es : une urgence à traiter pour le nouveau ministre de l’Education nationale

2022-05-23T09:34:27+02:0020 mai 2022|Catégories : Communiqués|

La publication des résultats d'admissibilité aux concours externes montre que dans le premier comme le second degré, le nombre de nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants réellement recruté-es sera très inférieur au nombre de postes ouverts aux concours. Le ministère affirme que cette situation a été anticipée et que les élèves auront toutes et tous des enseignant-es devant elles et eux à la rentrée. Sa volonté inavouée est pourtant bien de favoriser le recours aux contractuel-les que pourtant les rectorats peinent à recruter. Finalement, de très nombreuses classes se retrouveront sans professeur-e à la rentrée. Depuis 6 mois, le ministère refuse de publier les chiffres des inscrit-es aux différents concours. Il s'est donc évertué à cacher l'ampleur des effets de la réforme qu'il a imposée à toute la profession, alors que le vivier de candidat-es ne cesse de se réduire depuis 20 ans. Aucun dispositif censé accompagner la réforme (PPPE, alternant-es-contractuel-les, AED en préprofessionalisation) ne fait le plein. Les résultats parus ces derniers jours prouvent que la crise de recrutement est systémique faute, notamment, de réelle revalorisation et d’amélioration des conditions de travail. Pourtant la FSU avait alerté sur les conséquences structurelles immédiates de la réforme. Le ministère, en niant l'expertise de la FSU, prouve son mépris du service public d’éducation (enseignant-es et élèves). Il est urgent de réagir pour assurer un recrutement à hauteur des besoins : revalorisation du salaire ; concours supplémentaire transitoire et report des postes inscrits au budget et non pourvus sur la session suivante ; systématisation des
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Courrier intersyndical des organisations de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole public adressé à la Première Ministre

2022-05-20T12:18:32+02:0018 mai 2022|Catégories : Communiqués|

Madame Elisabeth BORNE Première Ministre Hôtel de Matignon 57 rue de Varenne 75007 PARIS Paris, le 18 mai 2022 Madame la Première Ministre, Vous prenez vos fonctions dans un contexte où plus que jamais nous avons besoin d’un service public de l’Education renforcé. Or l’Ecole publique et laïque a subi de profonds bouleversements ces dernières années. La multiplication des réformes imposées à marche forcée et le manque chronique de moyens ont dégradé les conditions de travail des personnels et des élèves. Une politique salariale inadaptée aux défis des rémunérations des personnels a conduit à un recul du niveau de vie des personnels. Les personnels aux plus faibles rémunérations en particulier les AESH, les AED, la plupart des contractuels se trouvent dans une précarité inacceptable. Le déficit d’attractivité des métiers de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole public s’amplifie année après année. La situation pour la prochaine rentrée est inquiétante. Avec la chute importante du nombre de présents aux concours de recrutement : des personnels vont manquer pour la rentrée 2022. Ceci alors que celles et ceux en postes dans les écoles, les établissements et les services sont épuisés par les réformes à marche forcée du dernier quinquennat et inquiets des projets annoncés. Dans ce contexte, nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, Sud Education, SNCL-FAEN, FO-EA, CGT Agri, SUD Rural Territoires et FCPE, considèrent que des mesures doivent être prises de toute urgence. Il est nécessaire de mobiliser des moyens notamment en pérennisant partout où
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Lutte contre les LGBTIphobies : l’Éducation Nationale peut largement mieux faire !

2025-07-23T00:11:29+02:0017 mai 2022|Catégories : Communiqués, Droits et libertés, LGBTQIA+|

Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre 2020 et celui d’Avril en décembre 2020, celui de Dinah en octobre 2021, victime de lesbophobie, nous apprenons celui d’un élève trans au Mans. Si des actions ont été mises en place par le ministère au cours du mandat écoulé, si un plan de mobilisation contre la haine et les discriminations anti-LGBT a été édicté, la politique des cinq dernières années a trop souvent été teintée d’ambiguïtés et les moyens ont trop souvent manqué.  Un bilan mitigé En septembre 2021 sortait enfin une circulaire pour l’accueil des enfants trans à l’école. Si cette circulaire constitue une avancée non négligeable, il aura fallu le suicide d’une jeune trans à Lille et toute la pugnacité du Collectif et des associations pour que le travail soit initié au sein du ministère sur le sujet. Le Collectif ne peut se satisfaire de politiques publiques qui ne sont que dans la réaction au lieu de travailler à la prévention. Si, sur l’ensemble des sujets LGBTI, des formations, notamment nationales, commencent à avoir lieu, elles n’ont pas l’ampleur nécessaire afin de rattraper les longues années de lacunes à ce sujet. De plus, la réforme de la formation initiale lancée et plébiscitée par le ministère est dénuée de bon sens : dès septembre 2022, une grande partie des personnels stagiaires sera à temps complet dans les établissements, privée ainsi de formation : comment affirmer la priorité de la formation sur ces sujets et « en même temps »
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 7 avril 2022

2022-05-20T12:37:57+02:007 avril 2022|Catégories : Concertations, Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de l’Éducation, A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la FSU réaffirme que la politique menée par Emmanuel Macron a nourri la progression des idées d’extrême droite. Cette politique empreinte de démantèlement des outils de la démocratie sociale, de démantèlement des services publics, d’une gestion catastrophique de la crise sanitaire, d’atteintes aux libertés individuelles et collectives, d’une gestion très restrictive d’accueil des migrant-es, d’une baisse de la fiscalité au profit des plus riches et des entreprises, d’une répression de la contestation sociale, d’une aggravation des inégalités et d’un  développement de la précarité et de la pauvreté a nourri la désespérance d’une partie toujours plus importante de la population et risque d’alimenter l’abstention dès le premier tour de l’élection présidentielle. Dans ce contexte, la FSU appelle l’ensemble des électrices et électeurs à aller voter massivement le 10 avril 2022. Nous avons besoin que les idées et revendications du monde du travail que nous représentons se fassent entendre aussi dans les urnes. Pour cela, la FSU appelle à voter pour les candidat-es dont le programme permettra un réinvestissement dans les Services Publics, le retour à une retraite à 60 ans à taux plein, une égalité femmes-hommes dont l’égalité salariale, une politique d’accueil de tou-tes les réfugié-es et un changement de politique économique et sociale pour faire face à l’urgence climatique. La FSU rappelle aussi, comme elle l’a déjà fait dans un cadre intersyndical, que « pas
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David Edwards, secrétaire général de l’Internationale de l’éducation.

2022-12-01T11:58:11+01:0030 mars 2022|Catégories : Non classé|

Quelles conséquences risque d’avoir cette guerre pour les élèves ? Cette guerre aura des conséquences désastreuses sur l’apprentissage des élèves ukrainiens, déjà éprouvé par la pandémie. À ce jour, plus d’un million et demi d’élèves ont fui les bombes et trouvé refuge dans l’ouest du pays ou par-delà les frontières. Nombreux seront ceux qui devront s’adapter à un nouveau système scolaire, peut-être dans une autre langue. L’école ukrainienne était engagée dans un processus de démocratisation de l’enseignement, dont il faut craindre qu’il ne puisse aboutir. Cette guerre qui est également une guerre de propagande imposera qu’on renforce les compétences nécessaires pour comprendre et évaluer de manière critique l’information. Que vous disent les syndicats ukrainiens ? Nous admirons la ténacité et bravoure de nos camarades ukrainiens. Ils nous disent craindre que le bilan des pertes soit plus important que communiqué. Plus de 100 enfants et adolescents ont déjà perdu la vie. Près de 300 écoles ont subi d’importants dégâts. De nombreux enseignants ont perdu leur logement. Les syndicats aident leurs adhérents du mieux qu’ils peuvent financièrement. Enfin, ils jouent un rôle majeur dans l’organisation de l’éducation pour les enseignants et élèves déplacés. Que peut faire l’internationale de l’Éducation ?  L’IE mobilise la solidarité de ses affiliés de par le monde et récolte des fonds qui aideront les syndicats ukrainiens, mais également ceux des pays limitrophes accueillant des réfugiés ukrainiens, à faire face. Avec nos partenaires, nous allons également promouvoir de nouveaux programmes d’éducation à la paix et à la démocratie.
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