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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 7 avril 2022

2022-05-20T12:37:57+02:007 avril 2022|Catégories : Concertations, Education / recherche, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de l’Éducation, A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la FSU réaffirme que la politique menée par Emmanuel Macron a nourri la progression des idées d’extrême droite. Cette politique empreinte de démantèlement des outils de la démocratie sociale, de démantèlement des services publics, d’une gestion catastrophique de la crise sanitaire, d’atteintes aux libertés individuelles et collectives, d’une gestion très restrictive d’accueil des migrant-es, d’une baisse de la fiscalité au profit des plus riches et des entreprises, d’une répression de la contestation sociale, d’une aggravation des inégalités et d’un  développement de la précarité et de la pauvreté a nourri la désespérance d’une partie toujours plus importante de la population et risque d’alimenter l’abstention dès le premier tour de l’élection présidentielle. Dans ce contexte, la FSU appelle l’ensemble des électrices et électeurs à aller voter massivement le 10 avril 2022. Nous avons besoin que les idées et revendications du monde du travail que nous représentons se fassent entendre aussi dans les urnes. Pour cela, la FSU appelle à voter pour les candidat-es dont le programme permettra un réinvestissement dans les Services Publics, le retour à une retraite à 60 ans à taux plein, une égalité femmes-hommes dont l’égalité salariale, une politique d’accueil de tou-tes les réfugié-es et un changement de politique économique et sociale pour faire face à l’urgence climatique. La FSU rappelle aussi, comme elle l’a déjà fait dans un cadre intersyndical, que « pas
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David Edwards, secrétaire général de l’Internationale de l’éducation.

2022-12-01T11:58:11+01:0030 mars 2022|Catégories : Non classé|

Quelles conséquences risque d’avoir cette guerre pour les élèves ? Cette guerre aura des conséquences désastreuses sur l’apprentissage des élèves ukrainiens, déjà éprouvé par la pandémie. À ce jour, plus d’un million et demi d’élèves ont fui les bombes et trouvé refuge dans l’ouest du pays ou par-delà les frontières. Nombreux seront ceux qui devront s’adapter à un nouveau système scolaire, peut-être dans une autre langue. L’école ukrainienne était engagée dans un processus de démocratisation de l’enseignement, dont il faut craindre qu’il ne puisse aboutir. Cette guerre qui est également une guerre de propagande imposera qu’on renforce les compétences nécessaires pour comprendre et évaluer de manière critique l’information. Que vous disent les syndicats ukrainiens ? Nous admirons la ténacité et bravoure de nos camarades ukrainiens. Ils nous disent craindre que le bilan des pertes soit plus important que communiqué. Plus de 100 enfants et adolescents ont déjà perdu la vie. Près de 300 écoles ont subi d’importants dégâts. De nombreux enseignants ont perdu leur logement. Les syndicats aident leurs adhérents du mieux qu’ils peuvent financièrement. Enfin, ils jouent un rôle majeur dans l’organisation de l’éducation pour les enseignants et élèves déplacés. Que peut faire l’internationale de l’Éducation ?  L’IE mobilise la solidarité de ses affiliés de par le monde et récolte des fonds qui aideront les syndicats ukrainiens, mais également ceux des pays limitrophes accueillant des réfugiés ukrainiens, à faire face. Avec nos partenaires, nous allons également promouvoir de nouveaux programmes d’éducation à la paix et à la démocratie.
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Nouveau recul démocratique en Hongrie : Viktor Orban interdit le droit de grève dans l’éducation

2022-02-22T09:53:10+01:0022 février 2022|Catégories : Europe - International|

Nouveau recul démocratique en Hongrie :   Viktor Orban interdit le droit de grève dans l’éducation  Solidarité avec les enseignant-es hongrois-es en lutte A sztrajk alap jog ! La grève est un droit fondamental !   Le gouvernement de Viktor Orban en Hongrie porte un nouveau coup contre les droits démocratiques et l’éducation. Sur fond de contestation sociale des enseignant-es liée au gel des salaires, le gouvernement hongrois s’en est pris au droit de grève. L’éducation hongroise sous Orban, le parent pauvre des politiques publiques Depuis plusieurs années les syndicats enseignants hongrois réclament une amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération. Au sein des 27 pays de l’Union Européenne, la Hongrie est le 26e pays sur 27, derrière la Bulgarie, pour la rémunération des enseignant-es. Dans le premier comme dans le second degré, le salaire moyen d’un-e professeur-e équivaut à 7195 € par an, 599,5€ par mois. Lors de l’entrée dans le métier, ce salaire équivaut à 350 € par mois. Cette rémunération faible est très inférieure au Produit Intérieur Brut par habitant (11706 € par an). Ces basses rémunérations sont entretenues par le pouvoir, qui a définitivement déconnecté en 2015 les salaires enseignants du salaire minimum. Les effets de cette austérité sur le système éducatif hongrois sont délétères : plusieurs milliers de postes ne sont pas pourvus du fait de la faible attractivité financière du métier et de charges de travail très lourdes, accrues par le manque d’enseignant-es. Depuis 2010, le gouvernement Orban et le Fidesz au pouvoir n’ont
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 20 janvier 2022

2022-01-20T11:28:05+01:0020 janvier 2022|Catégories : Concertations, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Ce CSE se déroule à nouveau dans un contexte sanitaire très compliqué. Le système éducatif subit la 5ème vague du COVID de plein fouet, et les personnels de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur sont mis à rude épreuve pour maintenir les établissements ouverts en mode très dégradé. Le nombre de cas positifs et de classes fermées dans le pré-bac n’arrête pas d’augmenter et ceci malgré les allègements successifs des protocoles. Les personnels sont excédés par la multiplication de ceux-ci, et par le manque de communication et de considération de la part du ministre Jean-Michel Blanquer. Rien ou presque n’a été fait pour améliorer la sécurité sanitaire sur les campus. L’enseignement en « distanciel », mode dégradé d’enseignement revient dans certains établissements. Pour tenter de masquer son incurie, le ministère de l’Enseignement supérieur prétend que les capteurs de CO2 ne sont pas si efficaces que cela… sans proposer de solution crédible ! Il s’est davantage préoccupé de s'immiscer dans les débats scientifiques, pour mieux les falsifier, que de traiter les véritables urgences. Si nous partageons la volonté de maintenir les Écoles, collèges, lycées et universités ouverts, nous avons aussi toujours dit que cela devait se faire avec des moyens renforcés pour garantir à la fois la sécurité des élèves, des étudiant-es et des personnels tout en maintenant une qualité de service public d’éducation pour l’ensemble des usagers. Après deux années de pandémie et de gestion chaotique par les ministres Blanquer et Vidal, les personnels sont fatigués, leur santé physique et psychique sont
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Après la grève du 13 janvier : maintenir la pression pour le respect de l’éducation et la reconnaissance des personnels

2022-03-22T09:26:07+01:0017 janvier 2022|Catégories : Communiqués|Mots-clés : |

Le jeudi 13 janvier, la mobilisation des personnels à l’appel de toutes les fédérations de l’Education a débouché sur une grève inédite par son ampleur. Des personnels de tous les corps de métiers se sont retrouvés dans l’action pour exprimer leur exaspération dans la situation actuelle : gestion chaotique de la crise sanitaire qui conduit à une désorganisation complète des écoles et établissements scolaires, mépris et manque de considération pour les personnels de la part de Jean-Michel Blanquer. Celle mobilisation a obligé le gouvernement à réagir rapidement. Dans l’après-midi le Premier Ministre a annoncé recevoir en urgence les organisations syndicales. Cette initiative gouvernementale montre aussi la reprise en main du dossier de la crise sanitaire dans l’Education par le Premier Ministre. Cette journée de grève unitaire du 13 janvier aura fait la preuve que la profession rassemblée à l’appel des syndicats et en nombre dans la rue est écoutée et en mesure de peser. Des annonces ont été faites en matière sanitaire et pédagogique. Nos organisations actent ces propositions mais pointent des insuffisances sur bien d’autres points : surcharge de travail des personnels et reconnaissance financière de celle-ci, délais de communication et de mise en œuvre des décisions, examens… Aujourd’hui, il reste beaucoup à faire pour que les annonces se traduisent sur le terrain et encore davantage pour répondre à l’exaspération des personnels qui s’est exprimée dans la rue le 13 janvier. Les organisations syndicales réaffirment leur volonté de rester mobilisées sous des formes diversifiées pour le respect des mesures
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Lettre ouverte à E.Macron suite aux attaques successives contre les personnels de l’éducation.

2021-11-17T12:31:15+01:0017 novembre 2021|Catégories : Communiqués|

Monsieur le Président de la République, Nous vous adressons cette lettre ouverte en tant que représentant-es de professions gravement mises en cause mais aussi en tant que citoyennes et citoyens choqué-es de voir se développer un discours démagogique, opportuniste, diffamatoire et dangereux pour la cohésion de toute la société à travers les attaques contre l’institution scolaire et ses personnels...

Personnels de l’éducation, nous devons rester toutes et tous uni⋅es contre l’extrême droite !

2022-03-23T09:35:20+01:0015 novembre 2021|Catégories : Communiqués|

En 2017, lors de la dernière élection présidentielle, moins de 5% des enseignant·es et des personnels de l’éducation ont voté pour Marine Le Pen. Le monde de l’éducation a jusqu’alors résisté à la percée de l’extrême-droite de ces dernières décennies. Depuis 2017, les médias montent en épingle des enseignant·es engagé·es auprès de Marine Le Pen ou aujourd’hui d’Éric Zemmour. Or on constate qu’il s’agit, et heureusement, d’un phénomène très marginal. Comment l’expliquer ? En tant que syndicalistes nous avons une connaissance privilégiée de l’institution et de ses personnels. Nous sommes convaincu·es que cette résistance aux idées d’extrême-droite est bel et bien indissociable des aspirations qui président aux métiers de l’éducation. Et pour cause : être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est faire sien l’héritage des Lumières, de la Révolution française, des conquêtes républicaines, contre l’obscurantisme et la pensée rétrograde. C’est porter l’histoire de la construction d’une école émancipatrice, des grandes batailles pour la laïcité et contre la mainmise des églises sur l’enseignement, pour l’extension et la défense du service public. Être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est avoir la conviction que chaque élève a sa place dans notre société. C’est donc œuvrer au quotidien pour la tolérance et, à l’échelle de sa classe, de son établissement, pour que les préjugés antisémites, racistes, LGBTIphobes et sexistes ainsi que toutes les formes de discriminations reculent. C’est d’ailleurs ce qu’exigent de nous les programmes scolaires ! Enfin, être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est assumer la ferme conviction que notre objectif est bien de former
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