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Nouveau recul démocratique en Hongrie : Viktor Orban interdit le droit de grève dans l’éducation

2022-02-22T09:53:10+01:0022 février 2022|Catégories : Europe - International|

Nouveau recul démocratique en Hongrie :   Viktor Orban interdit le droit de grève dans l’éducation  Solidarité avec les enseignant-es hongrois-es en lutte A sztrajk alap jog ! La grève est un droit fondamental !   Le gouvernement de Viktor Orban en Hongrie porte un nouveau coup contre les droits démocratiques et l’éducation. Sur fond de contestation sociale des enseignant-es liée au gel des salaires, le gouvernement hongrois s’en est pris au droit de grève. L’éducation hongroise sous Orban, le parent pauvre des politiques publiques Depuis plusieurs années les syndicats enseignants hongrois réclament une amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération. Au sein des 27 pays de l’Union Européenne, la Hongrie est le 26e pays sur 27, derrière la Bulgarie, pour la rémunération des enseignant-es. Dans le premier comme dans le second degré, le salaire moyen d’un-e professeur-e équivaut à 7195 € par an, 599,5€ par mois. Lors de l’entrée dans le métier, ce salaire équivaut à 350 € par mois. Cette rémunération faible est très inférieure au Produit Intérieur Brut par habitant (11706 € par an). Ces basses rémunérations sont entretenues par le pouvoir, qui a définitivement déconnecté en 2015 les salaires enseignants du salaire minimum. Les effets de cette austérité sur le système éducatif hongrois sont délétères : plusieurs milliers de postes ne sont pas pourvus du fait de la faible attractivité financière du métier et de charges de travail très lourdes, accrues par le manque d’enseignant-es. Depuis 2010, le gouvernement Orban et le Fidesz au pouvoir n’ont
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 20 janvier 2022

2022-01-20T11:28:05+01:0020 janvier 2022|Catégories : Concertations, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Ce CSE se déroule à nouveau dans un contexte sanitaire très compliqué. Le système éducatif subit la 5ème vague du COVID de plein fouet, et les personnels de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur sont mis à rude épreuve pour maintenir les établissements ouverts en mode très dégradé. Le nombre de cas positifs et de classes fermées dans le pré-bac n’arrête pas d’augmenter et ceci malgré les allègements successifs des protocoles. Les personnels sont excédés par la multiplication de ceux-ci, et par le manque de communication et de considération de la part du ministre Jean-Michel Blanquer. Rien ou presque n’a été fait pour améliorer la sécurité sanitaire sur les campus. L’enseignement en « distanciel », mode dégradé d’enseignement revient dans certains établissements. Pour tenter de masquer son incurie, le ministère de l’Enseignement supérieur prétend que les capteurs de CO2 ne sont pas si efficaces que cela… sans proposer de solution crédible ! Il s’est davantage préoccupé de s'immiscer dans les débats scientifiques, pour mieux les falsifier, que de traiter les véritables urgences. Si nous partageons la volonté de maintenir les Écoles, collèges, lycées et universités ouverts, nous avons aussi toujours dit que cela devait se faire avec des moyens renforcés pour garantir à la fois la sécurité des élèves, des étudiant-es et des personnels tout en maintenant une qualité de service public d’éducation pour l’ensemble des usagers. Après deux années de pandémie et de gestion chaotique par les ministres Blanquer et Vidal, les personnels sont fatigués, leur santé physique et psychique sont
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Après la grève du 13 janvier : maintenir la pression pour le respect de l’éducation et la reconnaissance des personnels

2025-10-24T23:48:25+02:0017 janvier 2022|Catégories : Communiqués|Mots-clés : |

Le jeudi 13 janvier, la mobilisation des personnels à l’appel de toutes les fédérations de l’Education a débouché sur une grève inédite par son ampleur. Des personnels de tous les corps de métiers se sont retrouvés dans l’action pour exprimer leur exaspération dans la situation actuelle : gestion chaotique de la crise sanitaire qui conduit à une désorganisation complète des écoles et établissements scolaires, mépris et manque de considération pour les personnels de la part de Jean-Michel Blanquer. Celle mobilisation a obligé le gouvernement à réagir rapidement. Dans l’après-midi le Premier Ministre a annoncé recevoir en urgence les organisations syndicales. Cette initiative gouvernementale montre aussi la reprise en main du dossier de la crise sanitaire dans l’Education par le Premier Ministre. Cette journée de grève unitaire du 13 janvier aura fait la preuve que la profession rassemblée à l’appel des syndicats et en nombre dans la rue est écoutée et en mesure de peser. Des annonces ont été faites en matière sanitaire et pédagogique. Nos organisations actent ces propositions mais pointent des insuffisances sur bien d’autres points : surcharge de travail des personnels et reconnaissance financière de celle-ci, délais de communication et de mise en œuvre des décisions, examens… Aujourd’hui, il reste beaucoup à faire pour que les annonces se traduisent sur le terrain et encore davantage pour répondre à l’exaspération des personnels qui s’est exprimée dans la rue le 13 janvier. Les organisations syndicales réaffirment leur volonté de rester mobilisées sous des formes diversifiées pour le respect des mesures
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Lettre ouverte à E.Macron suite aux attaques successives contre les personnels de l’éducation.

2021-11-17T12:31:15+01:0017 novembre 2021|Catégories : Communiqués|

Monsieur le Président de la République, Nous vous adressons cette lettre ouverte en tant que représentant-es de professions gravement mises en cause mais aussi en tant que citoyennes et citoyens choqué-es de voir se développer un discours démagogique, opportuniste, diffamatoire et dangereux pour la cohésion de toute la société à travers les attaques contre l’institution scolaire et ses personnels...

Personnels de l’éducation, nous devons rester toutes et tous uni⋅es contre l’extrême droite !

2022-03-23T09:35:20+01:0015 novembre 2021|Catégories : Communiqués|

En 2017, lors de la dernière élection présidentielle, moins de 5% des enseignant·es et des personnels de l’éducation ont voté pour Marine Le Pen. Le monde de l’éducation a jusqu’alors résisté à la percée de l’extrême-droite de ces dernières décennies. Depuis 2017, les médias montent en épingle des enseignant·es engagé·es auprès de Marine Le Pen ou aujourd’hui d’Éric Zemmour. Or on constate qu’il s’agit, et heureusement, d’un phénomène très marginal. Comment l’expliquer ? En tant que syndicalistes nous avons une connaissance privilégiée de l’institution et de ses personnels. Nous sommes convaincu·es que cette résistance aux idées d’extrême-droite est bel et bien indissociable des aspirations qui président aux métiers de l’éducation. Et pour cause : être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est faire sien l’héritage des Lumières, de la Révolution française, des conquêtes républicaines, contre l’obscurantisme et la pensée rétrograde. C’est porter l’histoire de la construction d’une école émancipatrice, des grandes batailles pour la laïcité et contre la mainmise des églises sur l’enseignement, pour l’extension et la défense du service public. Être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est avoir la conviction que chaque élève a sa place dans notre société. C’est donc œuvrer au quotidien pour la tolérance et, à l’échelle de sa classe, de son établissement, pour que les préjugés antisémites, racistes, LGBTIphobes et sexistes ainsi que toutes les formes de discriminations reculent. C’est d’ailleurs ce qu’exigent de nous les programmes scolaires ! Enfin, être un·e professionnel·le de l’éducation, c’est assumer la ferme conviction que notre objectif est bien de former
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Mobilité au mérite : le Ministre de l’Éducation nationale passe en force

2021-11-03T16:01:56+01:0018 octobre 2021|Catégories : Communiqués|

Le ministère de l’Éducation nationale tente d'imposer son projet de réforme de la mobilité des personnels. Malgré un vote défavorable unanime des organisations syndicales lors du comité technique ministériel (CTM) du 13 octobre, le ministère a d’ores-et-déjà fait part de son refus de rouvrir la concertation, signalant ainsi son intention de passer en force lors du prochain CTM, reconvoqué le 22 octobre. Pour la FSU ce procédé est inacceptable ! Deux points de désaccords nouveaux sont intervenus, aggravant les reculs et l’opacité que la loi de transformation de la Fonction publique a générés. Le premier porte sur le recours aggravé aux profilages des postes. Déjà trop présents dans la filière administrative par exemple, le ministère prévoit d’en accentuer le recours par la mise en place d’un mouvement national sur des postes à profil pour les enseignant-es. Sur le fond, la FSU est opposée aux postes à profil car tous les personnels sont aptes à occuper des postes pour lesquels ils et elles sont recruté-es par concours et formé-es. Cette réforme permettrait aux Recteur-trices et aux DASEN de choisir des personnels, y compris d’autres académies ou départements, en contournant les règles et priorités légales et en ajoutant autant d’éléments de blocage du mouvement. Le deuxième porte sur le recours à des durées minimales d’occupation des postes pour tou-tes les premières affectations des attaché-es d’administration de l’État après recrutement par concours ou liste d’aptitude. Une telle pratique de gestion va aggraver les situations des collègues dont la première affectation n’est pas satisfaisante du
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education – 15 sept. 2021

2021-09-16T10:26:15+02:0015 septembre 2021|Catégories : Concertations, Les élu-es de la FSU à l'Education|

DÉCLARATION FSU Conseil Supérieur de l'Éducation du 15 Septembre 2021 Cette rentrée s’effectue encore dans un contexte particulier. Deuxième rentrée sous covid, la crise sanitaire n’est pas encore dernière nous. Les enseignant.es doivent plus que jamais faire face à de multiples difficultés liées au contexte sanitaire et surtout à l’absence de mesures concrètes de la part des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Les conséquences négatives de la crise sanitaire sur les apprentissages des élèves et des étudiant.es ne sont toujours pas traitées. D’un point de vue sanitaire, l’apparition de nouveaux variants aurait dû forcer les ministères à rester vigilants en renforçant notamment les protocoles sanitaires qui sont les seuls moyens pour maintenir les écoles et universités ouvertes dans la durée. Force est de constater que beaucoup de questions restent sans réponse : organisation des sorties scolaires ou des PFMP en lycée professionnel, politique de tests, modalités d’isolement des élèves cas contacts, organisation de la vaccination en milieu scolaire et universitaire, etc. Ce manque de lisibilité pour les enseignant.es reste encore une source d’inquiétudes importantes et illustre parfaitement et plus particulièrement la stratégie du ministre de l’éducation nationale qui continue à mettre sous pression l’ensemble du système scolaire. D’un point de vue pédagogique, malgré les demandes répétées de la FSU pour la mise en place d’un plan d’urgence pour l’Éducation et la formation, les deux ministres poursuivent leur politique de suppression de postes notamment dans le second degré et l’enseignement supérieur où le taux d’encadrement se dégrade depuis
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Pour un plan d’urgence dans l’éducation, appel à se mobiliser dès la rentrée

2021-10-01T11:01:40+02:0020 août 2021|Catégories : Communiqués|

Le 20 août 2021, Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail. Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint. La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public : - refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée - publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle. Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions
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