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Mobilité au mérite : le Ministre de l’Éducation nationale passe en force

2021-11-03T16:01:56+01:0018 octobre 2021|Catégories : Communiqués|

Le ministère de l’Éducation nationale tente d'imposer son projet de réforme de la mobilité des personnels. Malgré un vote défavorable unanime des organisations syndicales lors du comité technique ministériel (CTM) du 13 octobre, le ministère a d’ores-et-déjà fait part de son refus de rouvrir la concertation, signalant ainsi son intention de passer en force lors du prochain CTM, reconvoqué le 22 octobre. Pour la FSU ce procédé est inacceptable ! Deux points de désaccords nouveaux sont intervenus, aggravant les reculs et l’opacité que la loi de transformation de la Fonction publique a générés. Le premier porte sur le recours aggravé aux profilages des postes. Déjà trop présents dans la filière administrative par exemple, le ministère prévoit d’en accentuer le recours par la mise en place d’un mouvement national sur des postes à profil pour les enseignant-es. Sur le fond, la FSU est opposée aux postes à profil car tous les personnels sont aptes à occuper des postes pour lesquels ils et elles sont recruté-es par concours et formé-es. Cette réforme permettrait aux Recteur-trices et aux DASEN de choisir des personnels, y compris d’autres académies ou départements, en contournant les règles et priorités légales et en ajoutant autant d’éléments de blocage du mouvement. Le deuxième porte sur le recours à des durées minimales d’occupation des postes pour tou-tes les premières affectations des attaché-es d’administration de l’État après recrutement par concours ou liste d’aptitude. Une telle pratique de gestion va aggraver les situations des collègues dont la première affectation n’est pas satisfaisante du
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Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education – 15 sept. 2021

2021-09-16T10:26:15+02:0015 septembre 2021|Catégories : Concertations, Les élu-es de la FSU à l'Education|

DÉCLARATION FSU Conseil Supérieur de l'Éducation du 15 Septembre 2021 Cette rentrée s’effectue encore dans un contexte particulier. Deuxième rentrée sous covid, la crise sanitaire n’est pas encore dernière nous. Les enseignant.es doivent plus que jamais faire face à de multiples difficultés liées au contexte sanitaire et surtout à l’absence de mesures concrètes de la part des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Les conséquences négatives de la crise sanitaire sur les apprentissages des élèves et des étudiant.es ne sont toujours pas traitées. D’un point de vue sanitaire, l’apparition de nouveaux variants aurait dû forcer les ministères à rester vigilants en renforçant notamment les protocoles sanitaires qui sont les seuls moyens pour maintenir les écoles et universités ouvertes dans la durée. Force est de constater que beaucoup de questions restent sans réponse : organisation des sorties scolaires ou des PFMP en lycée professionnel, politique de tests, modalités d’isolement des élèves cas contacts, organisation de la vaccination en milieu scolaire et universitaire, etc. Ce manque de lisibilité pour les enseignant.es reste encore une source d’inquiétudes importantes et illustre parfaitement et plus particulièrement la stratégie du ministre de l’éducation nationale qui continue à mettre sous pression l’ensemble du système scolaire. D’un point de vue pédagogique, malgré les demandes répétées de la FSU pour la mise en place d’un plan d’urgence pour l’Éducation et la formation, les deux ministres poursuivent leur politique de suppression de postes notamment dans le second degré et l’enseignement supérieur où le taux d’encadrement se dégrade depuis
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Pour un plan d’urgence dans l’éducation, appel à se mobiliser dès la rentrée

2021-10-01T11:01:40+02:0020 août 2021|Catégories : Communiqués|

Le 20 août 2021, Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail. Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint. La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public : - refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée - publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle. Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions
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Grenelle de l’éducation : les premières mesures défavorables aux femmes !

2021-08-31T11:13:56+02:0022 juillet 2021|Catégories : Communiqués|

Dans un contexte où les employeurs affichent leur velléité de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, le ministère de l’éducation nationale ne s’émeut pas de cette profonde injustice sociale. Les premières mesures du Grenelle, soumises au vote du CTM du 21 juillet 2021, ne répondent aucunement à l’indispensable revalorisation globale du métier d’AESH, majoritairement féminisé, quand d’autres vont dégrader la vie professionnelle et personnelle de tous les personnels à temps partiel concernant à 80% les femmes. Les mobilisations et la détermination de la FSU à porter partout des exigences fortes pour les personnels AESH ont forcé le ministère à ouvrir des discussions sur la situation de ces 120 000 personnels, essentiellement des femmes, recrutées sur des emplois précaires, à temps partiel imposé (quotité moyenne de travail : 62%) et dont la rémunération moyenne est de moins de 900 euros par mois. Le décret contient de maigres avancées mais, au regard de la situation des AESH, est très loin d’apporter la revalorisation nécessaire. Après leur avoir refusé l’accès au statut, alors que les AESH sont affecté.es sur des missions pérennes, le ministère s'est félicité de l’enveloppe de 60 millions d'euros en sa possession. La FSU s'est indignée de cette somme qui dans la réalité se traduira sur la fiche de paie par une augmentation moyenne de 87 euros par an ! De plus l'indice (donc le salaire) d'entrée dans le métier est inférieur aux engagements pris par la ministre de la transformation et de la fonction
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Courrier intersyndical de l’éducation pour un collectif budgétaire et des mesures d’anticipation de la rentrée

2025-07-22T19:36:30+02:0029 juin 2021|Catégories : Concertations|Mots-clés : |

Monsieur Jean-Michel Blanquer Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports 110 rue de Grenelle 75007 Paris   Les Lilas le 28 juin 2021   Monsieur le Ministre, Nous venons de vivre deux années marquées par une pandémie qui a eu des conséquences indéniables sur la scolarité des élèves, que ce soit dans le premier ou le second degré.   En dépit des efforts des personnels pour s’adapter aux conditions de l’acte pédagogique (jauges, absence d’élèves, fermeture nécessaire de classe en cas de contamination, etc.), mettre en place des dispositifs pédagogiques diversifiés, les programmes n’ont pu être abordés pleinement, les inégalités se sont creusées, de nombreux élèves ne disposant ni d’un cadre propice au travail scolaire, ni des outils techniques, ni d’aide dans l’entourage familial.   La rentrée se fera donc sous un jour particulier, avec des personnels et des élèves ayant pu être éprouvés par l’épidémie, avec des différences accrues de niveaux scolaires, des publics déjà fragiles, notamment en éducation prioritaire, en LP, dans les territoires ruraux, particulièrement touchés par les conditions d’une scolarité dégradée. Afin d’éviter des conséquences durables de ce phénomène et ne pas risquer d’obérer le devenir de ces jeunes, il est nécessaire que des moyens exceptionnels soient attribués au système scolaire pour faire face à la situation consécutive à l’épidémie et au confinement.   Nous réitérons donc notre demande d’un collectif budgétaire de nature à permettre d’abonder les moyens pour le service public d’éducation, assurer la présence d’équipes pluri professionnelles partout où les
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Grenelle de l’Éducation : encore des mots…

2021-06-04T16:55:10+02:0027 mai 2021|Catégories : Communiqués|

A l’occasion de la restitution des ateliers du Grenelle de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer a annoncé des mesures qui sont loin d’être à la hauteur de la « revalorisation historique » promise par le ministre depuis des mois. Jean-Michel Blanquer évoque des engagements sans aucune garantie pour les années à venir, abandonnant toute idée de loi de programmation pluriannuelle qui aurait permis de donner de la visibilité et de la crédibilité au processus. Encore un renoncement ! L’annonce d’une augmentation de 400 millions d’euros au budget 2022 ne concerne pas tous les personnels de l’Éducation nationale alors même qu’une revalorisation de tous les agents est nécessaire. Le ministre a longuement salué l’engagement des personnels du service public d’Education pendant la crise sanitaire, mais les mots ne suffisent pas ! La FSU rappelle sa demande d’une revalorisation qui concerne l’ensemble des personnels, titulaires et contractuels. Elle a aussi insisté sur l’urgence de la situation des AED et AESH et sur une politique salariale qui vise l'égalité entre les femmes et les hommes. Les autres annonces oscillent entre mesures qui relèvent de l’affichage et transformations profondes et inquiétantes du système éducatif, par exemple en matière de ressources humaines. Les perspectives sur le remplacement, les collectifs pédagogiques, la direction d'école, vont être discutées en juin. La FSU considère qu'il n'est pas sérieux de traiter toutes les questions des métiers de l’éducation dans un calendrier aussi court et avec aussi peu de clarification sur le lien avec les questions de revalorisation :  s'agit-il de définir
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Stéphane Bonnéry , professeur en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8

2021-06-08T16:10:49+02:005 mai 2021|Catégories : Non classé|

Vous republiez Comprendre l’échec scolaire, quatorze ans après : quelle est l’actualité de cet ouvrage de recherche? Les phénomènes qui posaient problème sont malheureusement toujours d’actualité, voire se sont accrus. La population française reste toujours aussi ancrée dans les classes populaires (jusqu’au collège, plus de la moitié des parents déclarés comme référents à l’éducation nationale occupent des emplois d’exécution). L’écart avec la culture savante, au programme de l’école, est toujours aussi grand. Si les conditions ne sont pas réunies pour que chacun se l’approprie dans la scolarité, il n’y a aucune raison de penser que ce sera le cas à l’extérieur. Pour que l’école se fasse à l’école, la situation s’est même dégradée avec la réduction du temps scolaire. La responsabilité de « l’échec » est toujours renvoyée aux élèves, aux familles ou aux enseignants à titre individuel. Alors que ce qui est en jeu, c’est l’invention de modalités pédagogiques qui permette à tous d’apprendre. Vous décrivez les difficultés des élèves et leur construction : sont-elles spécifiques en éducation prioritaire? Sur le plan des mécanismes de réflexion des élèves, absolument pas. La plupart des élèves n’ont pas de raison de deviner, en maternelle, que lorsque l’enseignant pose une question, il a déjà la réponse. Seule une minorité d’enfants est habituée aux questions rhétoriques. De même, quand les  consignes du maître sont formulées en termes d’activités manuelles (découper, coller, remplir des phrases à trous…), la plupart des élèves de cours moyen ou de collège n’imagine pas qu’il faut entendre une
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