La Convergence nationale vient de présenter son Manifeste du Service Public du XXIe siècle à la presse : de quoi s’agit-il ?
Ce Manifeste fait suite à l’appel de Guéret du 14 juin 2015 adopté au lendemain du grand rassemblement de Guéret par plus de 80 organisations (syndicats, associations, coordinations, collectifs et partis politiques). Il est le fruit de plus d’un an de travail, de débats, de discussions, de réflexions avec les usagers, les personnels, les élus, les organisations. Notre volonté de convergence a surpassé nos dissensions. Aucun débat n’a été évité.

Comment faire vivre ce manifeste au-delà du débat électoral ?
Bien qu’il se conclue sur 12 propositions, ce Manifeste n’est pas lié au calendrier électoral. Mais les candidats peuvent, bien entendu, s’y référer : le service public constitue une alternative crédible aux politiques d’austérité, les candidats et les médias se grandiraient à mettre cette question dans le débat public.
Ce Manifeste est un outil de mobilisation et de réexion. Il doit être débattu à nouveau au sein des organisations, avec les citoyens si nous voulons imposer le service public dans le débat public.
Il se veut donc inachevé pour être sans cesse enrichi, les nouvelles technologies nous le permettent.

Sur quelles questions le travail mérite-t-il d’être approfondi ?
Nous avons décidé la mise en place de 3 ateliers : sur la Sécurité sociale, la question internationale et la transition écologique. Déjà des questions émergent : l’automaticité des droits – à commencer par l’AME, le RSA, les aides sociales et familiales -, comment renouer avec l’aménagement du territoire, créer nous-mêmes des Commissions locales des Services Publics figurant dans nos 12 priorités, quel champ à la gratuité des services publics… et le débat autour du Manifeste ne fait que commencer !