Résultats de recherche pour: education

Besoin d'une nouvelle recherche ?

Si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, tentez une nouvelle recherche !

Françoise Lantheaume, sociologue et directrice du laboratoire Éducation, Cultures, Politiques à l’université Lyon 2

2017-06-29T14:12:18+02:0029 juin 2017|Catégories : Non classé|

Françoise Lantheaume est sociologue et directrice du laboratoire Education, Cultures, Politiques à l'université Lyon 2. Elle a conduit une recherche durant 3 ans sur les enseignants en fin de carrière et les conditions pour durer dans le métier. Alors que les attentes de la société envers l'école et ses enseignants sont fortes, le malaise de ces derniers semble grandissant. Comment l'expliquez-vous ? Beaucoup de raisons expliquent le malaise bien réel chez les enseignants, avec un effet d'accumulation qui amplifie le phénomène et touche autant les enseignants du premier et du second degré. Si les attentes de la société sont fortes, elles sont aussi contradictoires, partagées entre la recherche de performance, de résultat et l'épanouissement et le bien-être de l'enfant. La société n'est donc pas forcément d'accord sur les finalités de l'éducation et les enseignants ne peuvent plus se référer à un principe unique pour justifier leur action. Ces attentes contradictoires se traduisent aussi dans des politiques publiques marquées par une accélération des réformes. Mais d'autres aspects pèsent aussi, comme l'élargissement et la diversification des tâches demandés aux enseignants qui intensifient leur travail. C'est une difficulté qui s'ajoute à celle d'un groupe professionnel moins homogène, avec des parcours de formation diversifiés et des conceptions de l'enseignement très différentes. D'autant que les élèves eux-mêmes ont changé. L'école n'est plus, par exemple, pour eux la seule source de connaissance et le travail d'intéressement des élèves est toujours à recommencer pour les enseignants. Dans ce contexte, il y a une volonté politique de définir
Lire la suite

Hélène Ferrer, coordinatrice de la Coalition Éducation.

2017-02-08T19:24:29+01:008 février 2017|Catégories : Non classé|

Pourquoi une « Coalition Éducation » ? Créée début 2015, la Coalition Éducation réunit aujourd'hui 14 organisations françaises de la société civile engagées dans un plaidoyer commun pour mobiliser les pouvoirs publics pour une aide à l'éducation renforcée, et alerter nos dirigeants comme l'opinion publique sur certains enjeux clefs, tels que récemment le phénomène grandissant de marchandisation de l'éducation. Quelle place la France accorde-t-elle à l'aide à l'éducation dans les pays en développement ? Ces dernières années, le discours des dirigeants français sur l'aide au développement a fait la part belle à l'éducation. Le dernier comité interministériel sur la coopération internationale et le développement, réuni en novembre 2016, a fait de l'éducation un enjeu prioritaire. Oui mais voilà, les engagements concrets ne sont pas à la hauteur des discours, et l'éducation reste, dans les faits, le parent pauvre de l'aide française au développement, alors que 263 millions d'enfants et de jeunes dans le monde sont encore privés d'éducation (Unesco 2015). Sur quel levier faut-il agir ? Les volumes de l'aide française à l'éducation – plus d'1,4 milliard € chaque année – masquent d'importants déséquilibres dans l'allocation des fonds. L'Observatoire de l'aide publique française à l'éducation dans les pays en développement, que la Coalition Éducation édite chaque année, révèle que moins de 20 % de cette aide est consacrée à l'éducation de base – qui correspond à l'éducation primaire et secondaire – quand plus de 70 % vont à l'éducation supérieure. La France consacre une trop faible part de son aide
Lire la suite

Conclusion du Colloque Education Pour la réussite de tous les élèves

2016-12-07T16:29:00+01:007 décembre 2016|Catégories : Tribunes|

Ce colloque a tenu ses promesses. Les propos de qualité et constructifs des différent-e-s intervenant-e-s, les échanges avec les participant-e-s, les témoignages instructifs des collègues vont contribuer sans aucun doute à notre réflexion collective et à la construction de propositions. Je remercie une nouvelle fois tous nos intervenants, tous nos collègues venus témoigner, nos invités et le secteur Education de la FSU (Véronique, Valérie, Guislaine, Paul) qui ont permis que se tienne ce colloque. Ce colloque montre combien il y a d'énergie, d'intelligence et d'engagement pour transformer les intentions de réussite de tous les jeunes en réalité. Et si le sondage que nous avons commandé à Harris interactive dresse un constat sévère sur le système éducatif, puisque pour trois français sur quatre il fonctionne mal et produit des inégalités, dans le même temps ce sondage nous invite à l'optimisme puisqu'il nous indique que les attentes sont fortes envers le rôle que l'École doit jouer. Ce qui constitue autant de points d'appui pour poursuivre nos actions. Alors, nous tenons à l'issue de ces travaux à réaffirmer trois grandes idées que nous continuerons de défendre avec force, particulièrement dans les prochains mois : Oui, tous les jeunes sont capables de réussir. Contrairement à ce qu'affirment certains, disant que les jeunes ne sont pas faits pour l'École, nous pouvons nous dire que c'est peut-être l'École qui ne sait pas assez bien faire avec ces jeunes. Le sondage d'Harris interactive confirme cette exigence : trois français sur quatre estiment que le rôle prioritaire de l'École est
Lire la suite

Éducation prioritaire : garder la même ambition éducative que pour tous les jeunes !

2016-09-29T16:23:22+02:0029 septembre 2016|Catégories : Communiqués|

Le rapport « Inégalités sociales » du CNESCO cherche à mesurer et à comprendre les inégalités scolaires notamment par l'analyse des difficultés actuelles de l'éducation prioritaire. Les avertissements et les inquiétudes du CNESCO ont été largement interprétées, notamment dans la presse, comme une condamnation de l'éducation prioritaire jugée inefficace. Certaines de ces interprétations, dans leurs volontés provocatrices, sont injustes pour le travail complexe qui est conduit par les fonctionnaires de l'Éducation nationale dans les secteurs de l'Éducation prioritaire et notamment par les enseignants. Le rapport pointe une grande constante politique française : réformer l'éducation, sans cesse, sans prendre en compte les résultats de la recherche, sans évaluer les politiques menées. Alors que la lutte contre la difficulté scolaire devrait se centrer sur une plus grande mixité sociale des écoles et établissements, sur des moyens adaptés aux difficultés, sur des pratiques pédagogiques diversifiées et la formation des enseignants, elle reste cantonnée à l'application étroite de tel ou tel point de ces réformes. Le rapport du CNESCO pointe d'ailleurs la nécessité de poursuivre l'amélioration du système notamment en ce qui concerne la baisse des effectifs dans les classes, la formation des enseignants, la scolarisation précoce, le renforcement de la mixité sociale, la formation des personnels … Pour la FSU, il est nécessaire d'élever le niveau de formation et de qualification de tous les jeunes, sans discrimination, et pour cela il faut « mieux d'école ». L'éducation prioritaire est l'emblème d'un dispositif ambitieux dans ses objectifs mais trop souvent dévoyé dans sa mise
Lire la suite

Droit à l’éducation pour les jeunes migrants, Courrier de la secrétaire générale de la FSU au Premier ministre

2016-09-28T14:24:32+02:0028 septembre 2016|Catégories : Communiqués|

Monsieur le Premier ministre, Ce qui est communément appelé la «crise» des migrants ou des réfugiés est d'abord un drame humain. Des millions de personnes dans le monde sont contraintes de quitter leur pays suite à des catastrophes naturelles, des crises économiques, mais le plus souvent, et c'est le cas notamment aujourd'hui des personnes réfugiées en Europe, à cause des conflits et des guerres. Selon la convention du 24 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, un réfugié est une personne qui craint avec raison d'être persécutée et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte. Les pays européens ont donc la responsabilité d'accueillir dignement et dans de bonnes conditions celles et ceux qui y cherchent refuge. Mais, nous constatons que trop souvent, en France comme ailleurs en Europe, les frontières se ferment, des murs se construisent, comme à Calais, au mépris du devoir d'accueil et parfois même du droit international. La politique migratoire de l'Europe n'est pas acceptable en l'état et la France doit peser pour que les droits de l'Homme les plus élémentaires soient respectés. Il s'agit aussi d'un enjeu majeur pour les démocraties qui ne peuvent laisser s'instaurer le repli sur soi, le refus de l'autre mettant ainsi à mal toute cohésion sociale. Aujourd'hui, un migrant sur deux est un enfant ou un jeune. Et, dans ce contexte, nous constatons que les droits des mineurs étrangers sont de plus en plus souvent
Lire la suite

Crise de recrutement dans l’Éducation

2016-07-08T12:29:10+02:008 juillet 2016|Catégories : Communiqués|

Les résultats des concours de recrutement confirment ce que nous avions annoncé : la crise du recrutement enseignant est loin d'être derrière nous. Au vu des résultats des concours 2016, les intentions rassurantes du discours ministériel ne peuvent plus masquer la réalité d'une inquiétante aggravation. Dans le second degré, plus de 3000 postes sont perdus dans les concours externes, internes et réservés. Certaines disciplines sont particulièrement impactées : en lettres classiques, lettres modernes et allemand où le nombre d'admis a diminué en 2016 ; en anglais, mathématiques et éducation musicale où les taux de perte sont élevés ; en biotechnologie-santé-environnement où près d'un poste sur deux n'est pas pourvu. Dans le premier degré, ce sont 665 postes qui sont perdus, essentiellement dans les académies de Créteil et Versailles, faute d'avoir pu recruter. Ni les campagnes de communication valorisant le métier enseignant, ni les dispositifs actuellement mis en œuvre (EAP, M1 en alternance) ne pourront suffire à résoudre le déficit croissant des recrutements. L'amélioration des conditions de travail des enseignants, la revalorisation de leurs salaires, l'amélioration de la formation initiale et continue et la mise en œuvre de véritables pré-recrutements sont indispensables pour que les professions enseignantes puissent redevenir attractives. La FSU demande au gouvernement de prendre conscience des enjeux de la crise de recrutement actuelle et d'agir avec détermination pour enrayer une évolution très préoccupante pour l'avenir du service public d'éducation.

CNH 2016 : beaucoup d’attentes sur l’emploi, l’éducation…

2016-05-19T09:57:49+02:0019 mai 2016|Catégories : Événements|

La CNH 2016 se déroule aujourd’hui au palais de l’Elysée. Avant les annonces attendues dans le domaine de l’emploi et de l’éducation, les organisations syndicales, membres du Conseil National consultatif des personnes handicapées (CNCPH) interpellent les ministres présents.
Lire la suite

Aller en haut