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Retraites, salaires : le Ministre de l’Éducation ne prend pas la mesure de l’urgence

2023-01-24T15:29:02+01:0018 janvier 2023|Catégories : Communiqués, Expression de la FSU pour l'Education|

9 mois après les promesses du président de la République, 8 mois après son entrée en fonction, 4 mois après le début des discussions sur le sujet, toujours aucune avancée sur la question des salaires après la réunion menée par le ministre ce jour ! C’est inacceptable alors que l’Éducation nationale s’enfonce dans une crise structurelle et alors que les revendications sur les salaires et les retraites s’expriment avec force et détermination dans un contexte d’inflation galopante. Ainsi, le 17 janvier, les personnels ont rappelé leurs exigences de revalorisation sans contreparties au regard de l’ampleur du déclassement salarial. La très forte mobilisation qui s’annonce contre la réforme des retraites pose la question globale du niveau des rémunérations et des pensions. Salaires gelés, conditions de travail dégradées, missions supplémentaires imposées, dégradation inédite des droits à retraites : nos professions sont à bout, des réponses aux revendications s’imposent. La promesse présidentielle était celle d’une augmentation de 10 % pour toutes et tous sans contreparties en janvier 2023. Cette promesse était en réalité une tromperie. En revanche, le ministre a confirmé que la logique du pacte et donc du « travailler plus pour gagner plus » serait un élément central des mesures salariales envisagées. La FSU dénonce cette logique déconnectée de la réalité du quotidien des professionnels, pourtant objectivé par les chiffres des enquêtes de la DEPP, mais aussi très loin de pouvoir répondre aux enjeux d’attractivité que nos professions doivent surmonter. La FSU a dénoncé ce reniement des engagements pris et le caractère irresponsable de telles
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Communiqué du collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire – L’homophobie tue

2025-07-23T00:11:29+02:0016 janvier 2023|Catégories : Communiqués, Droits et libertés, LGBTQIA+|

Le 7 janvier 2023,  Lucas, un collégien de 13 ans, s’est donné la mort. Il subissait des moqueries et insultes homophobes dans son établissement scolaire et dans son quartier. Une enquête pour harcèlement sur mineur de moins de 15 ans est ouverte, les auditions ont commencé. Près de la moitié des jeunes LGBTI se déclarent victimes de violences verbales, physiques ou de harcèlement. Doona, Dinah, Lucas : les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire tuent. Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes. Le Collectif ne cesse de demander des mesures de fond depuis plus de dix ans Il y a urgence à établir un plan ambitieux et réaliste de lutte contre ces discriminations à l’école. L’Etat, signataire de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant), est tenu de prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour protéger ces élèves. Trop de drames ont lieu dans les territoires. Des mesures concrètes, pérennes et inscrites dans un plan pluriannuel de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre doivent être prises et mises en œuvre. Cela doit passer par la formation des personnels aux sujets LGBTI. Les cours d’éducation à la sexualité et à la vie affective doivent être dispensés partout par des personnels eux aussi formés. Il devient urgent d’avoir des référent·es formé·es sur les LGBTIphobies. Une campagne de sensibilisation contre les LGBTIphobies doit être diffusée de
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Communiqué des organisations syndicales de l’éducation – En grève dès le 19 janvier pour le retrait de la réforme des retraites

2023-02-10T18:22:14+01:0012 janvier 2023|Catégories : Communiqués, Communiqués et déclarations|

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation. Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et notamment les personnels de l’éducation. La dégradation des conditions de travail, les sureffectifs, les réformes incessantes augmentent la pénibilité du travail, particulièrement dans les fins de carrières. Les personnels de l’éducation, dont les salaires sont maintenus à des niveaux très insuffisants, en particulier les AED, AESH ou agent⋅es de catégorie C, vont devoir travailler plus longtemps et voir leurs pensions déjà trop faibles une nouvelle fois amputées, dans un contexte d’inflation. Le report de l’âge et l'allongement de la durée de cotisation renforcent également les inégalités femmes-hommes : dans notre secteur, composé à 73% de femmes, les effets de décote et les inégalités de pensions seront encore aggravés. Porter plus rapidement à 43 ans la durée de cotisation nécessaire pénalisera les personnels de l’enseignement qui font partie des professions ayant commencé à cotiser tardivement en raison de la qualification exigée pour les concours de recrutement. Le système de retraites par répartition n'est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Dans la foulée de l’appel des organisations interprofessionnelles, nos organisations, représentant les personnels du secteur de l’éducation, appellent les personnels à une première journée de grève et de manifestations le 19 janvier, qui doit donner le départ d'une puissante mobilisation pour refuser le
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Semaine d’action: mobilisé-es dans l’éducation le 17 janvier, en grève pour les retraites le 19 janvier 

2023-01-18T11:05:43+01:002 janvier 2023|Catégories : Communiqués, Mobilisation retraites 2023|

L'intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève contre la réforme des retraites le jeudi 19 janvier. Élisabeth Borne a annoncé des mesures brutales et injustes contre nos  retraites qu'il nous faut combattre de toutes nos forces, leur application constituerait une immense régression des droits des salarié-es alors même que rien, sinon l'idéologie du moins-disant social, ne justifie cette réforme. Cette première journée, point de départ d'un processus de mobilisations qui s'inscrira sur la durée, doit être la plus massive possible dans tous les secteurs d’activités et notamment dans la Fonction publique. L'intersyndicale se revoit dès le 19 au soir pour décider de suites rapides. Par ailleurs, la FSU s'est engagée avant le départ en congés dans une journée d’action sur les salaires, la voie pro et les conditions de travail dans l'éducation le 17 janvier. Le ministère va convoquer mi janvier une réunion avec toutes les organisations syndicales sur la question des salaires. Insuffisant, ne concernant pas tous les personnels, lié à un alourdissement des tâches pour les enseignant-es à travers un "pacte" dangereux pour les métiers et les statuts, ce projet de "revalorisation" est tout aussi inacceptable. Par ailleurs, la réforme de la voie professionnelle, la poursuite d’une politique éducative creusant les inégalités ou encore les suppressions de postes constituent une dégradation du service public d'éducation que nous devons combattre, il faut mobiliser spécifiquement le monde de l'éducation Réussir et articuler ces deux temps forts est cohérent et nécessaire pour gagner sur nos revendications salariales et obtenir l'abandon de cette réforme des retraites.  Mardi
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L’intersyndicale CGT, FSU, UNSA, SNALC, SUD Éducation, CNT mobilisée à tous les niveaux contre le projet de réforme des lycées pros

2022-12-01T11:59:26+01:0029 novembre 2022|Catégories : Communiqués|

Les mobilisations réussies dans la voie professionnelle ont obligé le ministère de l’Éducation nationale à organiser une concertation avec l'intersyndicale, toujours engagée pour exiger le retrait du projet de réforme des lycées professionnels. Le ministère a enfin dû entendre la parole des personnels lors de la première réunion, vendredi 25 novembre. Plus d’école pour une formation solide et équilibrée Après lecture du dernier communiqué de l’intersyndicale qui demande le retrait du projet de réforme, la concertation s’est organisée en deux temps. Tout d’abord les services de la DEPP ont présenté un état des lieux qui confirme les inquiétudes légitimes des personnels portées par l'intersyndicale : 69 % des entrants en lycée professionnel ont 15 ans et moins (25 % en 2005), 69 % des élèves de 2de présentent une maîtrise insuffisante et fragile en mathématiques et 40 % en français, 11 % décrochent sans qualification avec un taux important en classe de 2de. Ce premier bilan, s'il doit encore être affiné comme l’ont demandé les syndicats présents lors des échanges, concorde implacablement avec nos critiques du projet de réforme : les élèves de la voie professionnelle ont besoin de plus d'école adossé à une formation solide et équilibrée entre  disciplines générales et professionnelles. C’est la condition indispensable pour garantir une insertion professionnelle qualifiante et des poursuites d’études nombreuses. La volonté du ministère d’augmenter coûte que coûte les temps de stage est irresponsable et n'est aucunement conduite dans l’intérêt des jeunes.  

Débat-live Éducation Prioritaire: quel devenir? Enjeux et Propositions

2022-11-22T17:23:58+01:0024 octobre 2022|Catégories : Education / recherche, Fonction publique, Le système éducatif|

Le gouvernement modèle progressivement un nouveau projet pour l’éducation prioritaire. Il prévoit des contrats locaux, et un fond d’innovation ouvert à tous, déconstruisant toute logique nationale, mais aussi toute approche fondée sur des critères sociaux. La FSU organise le jeudi 17 novembre, de 18h à 19H30, une soirée  d’analyse avec des chercheurs, des parents et des enseignants pour comprendre les transformations en cours et déterminer les priorités pour agir. En présence de Jean-Yves Rochex, professeur des universités à Paris 8, d’associations spécialistes ( OZP), de fédération de parents d’élèves ( FCPE), d’élu-e ( Maire de Bagneux) et de responsables départementaux et nationaux des syndicats de la FSU. Retrouvez-nous en direct dans l'écran ci-dessous qui s'activera à partir de 18h00.

Déclaration intersyndicale CGT, FSU, FO, SE-UNSA, SNALC, Sud Éducation, FCPE au CSE du 13 octobre 2022

2022-10-13T11:13:46+02:0013 octobre 2022|Catégories : Concertations, Expression de la FSU pour l'Education, Les élu-es de la FSU à l'Education|

Monsieur le Ministre, Les  organisations CGT, FSU, FO, SE-UNSA, SNALC, Sud Éducation, FCPE expriment leur étonnement devant votre absence d’expression vis-à-vis des annonces sur la réforme de la voie professionnelle. Les personnels des lycées professionnels découvrent au fil des interventions présidentielles les mesures phares d’une réforme qui s’impose sans concertation : augmentation de 50 % de la durée des stages, gratification des élèves, révision des cartes de formation et autonomie des établissements. L’augmentation du  temps de stage entraînera moins d’heures d'enseignement dans nos lycées. Sous couvert d’autonomie renforcée, des expérimentations pourront être menées permettant de ne pas respecter les grilles horaires disciplinaires nationales. Le français et les maths seraient à privilégier car considérés comme des « savoirs fondamentaux ». Que restera-t-il alors pour les autres enseignements généraux qui favorisent l’émancipation des élèves ?  La volonté de renvoyer la ventilation du volume d'enseignement général au niveau local impliquerait une remise en cause du caractère national des diplômes professionnels. Nos organisations syndicales sont fermement attachées au principe d'égalité de notre école républicaine et revendiquent le maintien d'une grille horaire nationale pour toutes les filières professionnelles. Elles sont attachées à la dimension émancipatrice de la formation des jeunes à laquelle participent toutes les disciplines. La diminution du temps scolaire et la disparition de certaines formations avec la restructuration des cartes de formation, percuteront notamment les enseignant-es de matières professionnelles, pour qui le président a déjà annoncé un vaste plan de reconversion. Les fermetures et ouvertures de filières dans les établissements seraient décidées uniquement au
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